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Guy de Kersaudiou, au moment on allait se dire adieu car Jean partait la nuit même se présenta devant son ami, en costume de voyage comme le marquis. Je vais avec vous, dit-il. Avec moi? Vous le voyez. Oh! merci! merci de cette bonne pensée; mais je ne souffrirai pas que vous quittiez ainsi les vôtres. Non, mon ami, restez. Je serais égoïste si j'acceptais un pareil sacrifice.

M. de Kersaudiou serra les deux mains de Jean-Nu-Pieds dans les siennes. Marquis, je vous aimais et je vous aime. Toute la France royaliste a senti son cœur battre au récit de votre épopée de la Pénissière. J'ai été l'ami du père pendant soixante ans; j'étais l'ami du fils avant de le connaître. Me faites-vous l'honneur de venir me demander un asile? Serais-je assez heureux...

Toute la famille attendait son chef. Quand M. de Kersaudiou entra dans la salle

M. de Kersaudiou? dit-il au domestique qui se présenta. Le valet jeta un coup d'œil sur le marquis. Jean avait, nous le savons, les cheveux ras; sans barbe ni moustaches, avec son costume de laine, il semblait un jeune fermier de la Beauce ou de la Brie. Mais le cachet de noblesse suprême empreint sur ses traits révélait au premier regard l'homme de race.

Cependant, M. Guy de Kersaudiou, le petit-fils du vieux chouan, avait agité la sonnette qui pendait

M. de Kersaudiou, son petit-fils surtout, s'étaient pris pour le héros vendéen d'une rare affection. Jean avait tenu

Tout ce que la délicatesse peut renfermer de procédés exquis fut prodigué au marquis de Kardigân. Au bout de dix minutes, il se sentait comme chez lui dans cette noble famille. Il ne fallait rien moins que tant d'aimable cordialité pour consoler un peu son esprit de sa constante, de sa douloureuse préoccupation. Après le repas, M. de Kersaudiou vint dire

Le hasard voulut que, en faisant dételer ses chevaux au village, le marquis de Kardigân entendit prononcer le nom de ce gentilhomme. Il s'appelait M. de Kersaudiou. Ce nom lui était familier. Son père l'avait dit souvent comme celui d'un de ses anciens compagnons les plus braves et les mieux aimés. Jean-Nu-Pieds vint sonner

MM. de Kersaudiou eurent l'idée, très-pratique, d'aller au village de Maulais,

Le domestique pria Jean d'entrer et l'introduisit dans un long couloir, sur lequel donnait le salon du château. M. de Kardigân envia ce calme et ce repos profond qui l'entouraient. Il se dit que vivre en un pareil lieu avec Fernande, loin des agitations fébriles, loin des douloureuses luttes du temps, ce serait le bonheur. M. Kersaudiou parut.