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En voyant Marcof ferme et résolu, ses deux compagnons sentirent renaître une lueur d'espoir; Jahoua obéit vivement. Le fermier auquel il s'adressait mit son écurie

Et tous trois se rapprochèrent du moribond, Marcof de plus en plus singulièrement préoccupé, Keinec et Jahoua poussés par l'unique désir d'apprendre de cet homme ce qu'était devenue la jeune fille qu'ils aimaient tous deux. Raphaël sembla reprendre un peu de force. Il entendait déj

Mon Dieu! qu'est-elle donc devenue depuis deux heures? Les paysans qui entraient successivement dans la maison d'Yvon avaient entendu ce dialogue. Mais, fit observer l'un d'eux, peut-être qu'Yvonne aura eu peur et qu'elle se sera cachée. C'est possible, répondit le vieillard. Tiens, Jahoua, cherchons dans la maison, et vous autres, mes gars, cherchez dans le village. Plusieurs paysans sortirent.

Jahoua lui-même fit un signe d'impatience, et Yvonne, dont son fiancé tenait les deux mains, se recula vivement en rougissant et en baissant la tête. A coup sûr, les paroles du patron avaient éveillé dans leurs âmes un triste souvenir.

Pauvre Yvonne! murmura Marcof. Il ne put achever sa pensée. Le navire abordait. Jahoua, saisissant Yvonne et l'enlevant dans ses bras, s'élança

Oui, mais il y en a deux ou trois qui garderont souvenir des miennes. Tu as été attaqué? J'ai passé au milieu des avant-postes du général Guillaume. Et tu n'as pas été blessé, Keinec? Non, Fleur-de-Chêne. Ils ont tiré sur toi, pourtant? Les balles m'ont sifflé aux oreilles. Le pauvre Jahoua va être bien heureux de te revoir; depuis douze jours que tu es parti, il ne parle que de toi.

Je suis bon Breton, moi, répondit Jahoua; je n'abandonnerai pas les gars, et j'irai avec eux. Moi aussi, ajouta Keinec. C'est bien, fit Marcof. Quoi qu'il arrive, je vous conduirai après-demain

est Yvonne? demanda le marin. Je l'ai laissée près d'Audierne. Mais l'a-t-on emmenée? Je ne sais pas. Réponds! Je ne sais pas. Cette fois Carfor prononça ces paroles avec un tel accent de vérité, que Marcof vit bien qu'il ignorait en effet ce qu'était devenue la jeune fille. Partons! s'écrièrent Jahoua et Keinec. Allez armer le canot! Les jeunes gens s'élancèrent.

Oui, dit Fleur-de-Chêne, et de fameux! Tu les connais? Oui. Tu vas venir avec nous et nous conduire. Partons! s'écrièrent Jahoua et Keinec. Guides-les, Fleur-de-Chêne. Je vous rejoins, mes gars, dit Marcof. Fleur-de-Chêne et les deux jeunes gars disparurent promptement. Hermosa poussa un soupir de soulagement. Henrique n'était plus menacé par le fusil du paysan breton.

Allons par terre! dit Jahoua. Nous arriverons une heure plus tard, répondit Marcof. Alors virons de bord. C'est ton avis, Keinec? Oui. Armez les deux avirons