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Oh! répliqua Antoinette, j'admets qu'on frappe les vieux esclaves, mais cela me révolte qu'on maltraite les tout petits. Je croyais, ma chère amie, me dit Mme Du Plantier, que, chez vous, on ne châtiait plus les esclaves?

Quant aux princes bannis, sur lesquels le débat s'engage, voici ce que je dirai au gouvernement; j'insiste sur ceci, qui est ma conviction, et aussi, je crois, celle de beaucoup de bons esprits: j'admets que, dans des circonstances données, des lois de bannissement politique, lois de leur nature toujours essentiellement révolutionnaires, peuvent être momentanément nécessaires.

Cependant, continuait Jacques, j'admets que nous ayons échappé

Nous ne pouvons plus vivre avec ce que rapporte le magasin, continua-t-elle... et M. Kluber est très riche... et il sera encore plus riche!... Et pourquoi ne veut-elle plus de lui? Parce qu'il n'a pas pris la défense de sa fiancée?... J'admets que ce n'est pas très joli... Mais M. Kluber est un civil... il n'a jamais été étudiant... et en sa qualité de négociant sérieux il devait mépriser une légère gaminerie d'un petit officier, qu'il ne connaît même pas... Et que voyez-vous l

J'admets complètement que la sélection naturelle agit d'ordinaire avec une extrême lenteur. Elle ne peut même agir que lorsqu'il y a, dans l'économie naturelle d'une région, des places vacantes, qui seraient mieux remplies si quelques-uns des habitants subissaient certaines modifications. Ces lacunes ne se produisent le plus souvent qu'

J'admets le calcul de M. Bizos, riposta M. Sangdemoy; seulement il porte

Ce fut sans doute un malheur de Nodier au début, que de Se prendre de ce côté, et de se trouver engagé par je ne sais quelle fascination irrésistible vers ces faux et troublants modèles. Je conçois et j'admets qu'

Eh bien! j'admets que ce soit possible de tirer un pauvre captif de la Bastille, possible de le bien cacher pour que les gens du roi ne le rattrapent point, possible encore de nourrir convenablement ce malheureux dans un asile inconnu. Monseigneur! fit en souriant Aramis.

Ces rêveries appellent de suite une simple observation. Que des gens se trouvent mieux unis par les liens fragiles de la chair que par un noeud officiel consacré par le maire et béni par le prêtre, cela est un raffinement sublime et candide qui, bien que rare, n'a rien d'absolument impossible. La passion n'est-elle pas la source de mille naïvetés et de mille duperies? J'admets donc qu'il se puisse rencontrer tels êtres délicats, romanesques, précieux, éthérés, pour ne pas dire évaporés, capables de préférer l'union libre au mariage, pour être plus sûrs de tenir la créature qu'ils affectionnent, de leur seul amour, d'un amour toujours jeune et ardent comme

Pareillement, une de ses plaies, c'est que, étant grand poète, on ne consent pas qu'il puisse être en même temps grand politique ou grand diplomate. Les nombreux passages il se révolte contre cette prévention ne sont pas sans quelque inconsciente bouffonnerie. Notez que, pour ma part, j'admets sans hésiter que Chateaubriand fut aussi intelligent, même des choses de la diplomatie, qu'un Talleyrand, un Metternich ou un Canning; qu'il fut même capable de vues plus profondes et plus étendues, et qu'il écrivit de plus belles dépêches. Ce qui a pu lui manquer pour être un grand diplomate ou un grand politique autrement que par ses vues, ce sont peut-être, ce sont sûrement des qualités dont lui-même faisait peu de cas: la souplesse, l'art de feindre et de tromper, de se servir des vices des autres, l'art d'attendre, la faculté de s'attacher très longtemps