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Mis à jour: 11 mai 2025
Ces dépêches tombèrent, au milieu de nos tranquilles occupations, comme un brandon qui alluma brusquement dans le coeur de tous, autour de moi, des idées de retour dans la patrie, des prévisions d'une existence meilleure, des espérances d'ambitions futures satisfaites, en résumé tous les sentiments qui animent la vie des hommes. Pour moi j'éprouvai une tout autre sensation. La France ne m'avait laissé qu'un souvenir d'horreur. J'y avais perdu ma jeunesse, brisée par des terreurs sans nombre et inoubliables. Je n'avais plus et je n'ai jamais eu depuis dans l'âme que deux sentiments qui la maîtrisèrent entièrement et exclusivement: l'amour de mon mari et celui de mes enfants. La religion, seul mobile désormais de toutes mes actions, me commanda de ne pas opposer le plus léger obstacle
Sans plus rien dire, nous laissâmes nos regards flotter un moment au hasard. L'Arno ondulait, vers le couchant, le long de la promenade des Caccines ses eaux incendiées de soleil; en face de nous, de l'autre côté de la ville, nous reconnûmes les vieilles murailles parmi les broussailles de Bellosguardo; San Miniato; notre grande place de Saint-Michel-Ange, et les Boboli inoubliables avec leurs longues allées ténébreuses et les glaives de leurs cyprès. Les monts de Casensino et tout l'occident jusqu'
Adieu, mes belles années d'insouciance et de gaieté, années inoubliables dont je n'ai pas assez remercié Dieu! Je sens en moi un petit coeur jaloux, exclusif, auquel il ne fait pas bon toucher et qui se rebiffe au moindre choc. Mais, Robert l'a-t-il jamais heurté? Je dois confesser que non.
Mais la réalité présente parlait plus haut que les rêves du passé; elle s'imposait, impérieuse. Jeunesse resta inachevée; et le capitaine en second comte Léon Tolstoï, dans le blindage de son bastion, au grondement de la canonnade, au milieu de sa compagnie, observait les vivants et les mourants, et notait leurs angoisses et les siennes dans ses inoubliables récits de Sébastopol.
Je ne saurais oublier le spectacle pathétique de ce brave vieillard qui fut interné avec nous pendant bien des mois: c'était le professeur Franz Mehring, âgé de 71 ans. En avril 1915, Mehring avait lancé une proclamation en faveur de la paix immédiate. Cette proclamation portait non-seulement sa signature mais encore celle de Rosa Luxembourg et de Ledebour. Cela suffit pour lui faire goûter un peu de la Stadvogtei. Mehring était, comme Borchardt, du groupe Spartacus. Très érudit, fin causeur, il nous fit passer avec lui des heures intéressantes, inoubliables. Ces noms de Mehring et de Borchardt, dont je n'avais gardé qu'un faible souvenir, ont pris une importance considérable depuis la révolution en Allemagne. Mehring resta quelque temps avec nous puis fut libéré. Il fut, par la suite, candidat au siège laissé vacant par Liebknecht
Quels inoubliables moments pour de jeunes artistes qui échangeaient leurs enthousiasmes pour tout ce qu'ils voyaient dans ces villages d'un si délicieux pittoresque, disparu très certainement aujourd'hui! Nous logions dans des auberges primitives.
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