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Mis à jour: 15 juin 2025
C'est l'automne. Toute la frondaison est rousse au-dessus des pelouses fraîches. Taches sombres des buis et des ifs restés verts. Une plaque de feuilles jaunes sous chaque arbre. Les feuilles jonchent toute la scène, craquent sous les pas dans les allées, couvrent
Des ifs, des croix noires, des rangées de tombes, une foule en deuil. C'est le
Les avenues de cerisiers, les buis séculaires, ces ifs du Nord, ce velours des murs d'enceinte, les larges parterres, les immenses jardins, les pièces d'eau dormante dans leurs bassins de roseaux et de marbre, les fontaines bouillonnantes par la gueule des dauphins moussus sous le hêtre colossal, les longs méandres de charmilles taillées en murailles arrondies en berceaux, les gradins de gazon fuyant en perspective pour conduire le regard jusqu'au coeur des bois, enfin les forêts épaisses et silencieuses qui entourent la demeure, tout donnait au château de mon oncle un caractère de mélancolique grandeur et de sauvage majesté.
La nuit tombe, enveloppant de ses ombres mystérieuses les allées au-dessus desquelles les arbres se rejoignent et laisse seulement les dernières clartés du jour se jouer sur les cimes des quatre vieux ifs taillés en pointe depuis un temps immémorial. On entend dans l'air les cris aigus des martinets se poursuivant en cercle autour des toits et le bourdonnement lointain des bruits de la ville.
Qu'on juge de ma surprise: j'étais assis sur une tombe! Je faisais monument dans un coin de cimetière éclairé par la lune. De vrais ifs étaient plantés autour de moi, du vrai lierre grimpait sur mon piédestal. Il me fallut encore quelques instants pour m'assurer que j'étais dans un intérieur bien chauffé, éclairé par un clair de lune factice. Les branches de cyprès qui s'entrelaçaient au-dessus de ma tête me laissaient apercevoir des coins de ciel bleu, qui n'étaient pourtant que de la toile peinte, éclairée par des lumières bleues. Mais tout cela était si artistement agencé, qu'il fallait un effort de la raison pour reconnaître l'artifice.
Une haute haie l'entourait d'un côté, de l'autre une petite rivière. Droit devant la maison s'étendait une pelouse; un pigeonnier émergeait entre les ifs et les noisetiers, dont l'ombre faisait paraître l'eau immobile comme l'eau d'un étang. Le sombre feuillage des marronniers et des ormes formait un fond propice au château de briques roses et de pierre blanche encadrant les croisées et les portes ogivales. Ce petit bâtiment
Aucun n'a plus besoin, pour réduire au silence Les Dauphins de la vasque et les Dragons du bord, De lever le trident ou de brandir la lance Sur le mufle d'airain ou sur la gueule d'or. Tout s'est tu. Le soleil aux jointures des dalles Chauffe la mousse droite et, tournant autour d'eux, Allonge doublement les ombres inégales Des buis pyramidaux et des ifs anguleux;
Que dit-il, le brin d'herbe? et que répond la tombe? Aimez, vous qui vivez! on a froid sous les ifs. Lèvre, cherche la bouche! aimez-vous! la nuit tombe; Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs. Dieu veut qu'on ait aimé. Vivez! faites envie, O couples qui passez sous le vert coudrier. Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie, On emporta d'amour, on l'emploie
Il a compris la race antique aux yeux pensifs Qui foule le sol dur de la terre bretonne, La lande rase, rose et grise et monotone Où croulent les manoirs sous le lierre et les ifs. Des hauts talus plantés de hêtres convulsifs, Il a vu, par les soirs tempétueux d'automne, Sombrer le soleil rouge en la mer qui moutonne; Sa lèvre s'est salée
Comme je m'absorbais de la sorte, j'entendis marcher dans un sentier qui rejoignait, entre de vieux ifs, l'avenue où je m'étais attardé. Presque aussitôt, un homme déboucha près de moi. Tiens, me dit-il, c'est vous... Je croyais bien,
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