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Dans les tiroirs de sa commode il doit y avoir des martinets, des disciplines de cordes

Ils descendirent donc dans la salle. Les valets de danse, le chapeau de paille couvert de banderoles, faisaient le tour de la baraque au pied de la rampe, agitant d'un air joyeux leurs martinets de rubans, pour faire reculer le monde. Hâan et Schoultz se promenaient encore,

La nuit tombe, enveloppant de ses ombres mystérieuses les allées au-dessus desquelles les arbres se rejoignent et laisse seulement les dernières clartés du jour se jouer sur les cimes des quatre vieux ifs taillés en pointe depuis un temps immémorial. On entend dans l'air les cris aigus des martinets se poursuivant en cercle autour des toits et le bourdonnement lointain des bruits de la ville.

C'était vraiment un très beau et clair printemps, avec une musique excessive d'hirondelles et de martinets dans l'air.

Une multitude de tiercelets et de chevêches effarouchés se croisaient dans les airs, sur nos têtes, avec des milliers de martinets glapissants. C'étaient des cris aigus, des râles étranges, une agitation sauvage et des querelles inouïes. Nous fûmes étonnés de voir des moineaux nichés effrontément au beau milieu de cette société d'oiseaux de proie, toujours en chasse par centaines autour d'eux.

Depuis, ça a bien changé. Toutes ces forges qui entretenaient le bien-être dans le pays, sont arrêtées ou presque toutes. Les hauts fourneaux sont éteints. Aux Fénières on fait encore quelque peu de moulage de fonte, des pots, des marmites, des chaudières, et c'est tout. Ailleurs tout est mort. Ces forges cachées dans les fonds, l'on entendait le bruit pressé des martinets, dont les hauts fourneaux dardaient en l'air des langues de feu qui se reflétaient sur l'étang, et dont les portes brillaient dans la nuit comme des gueules enflammées, sont désertes. Les roues qui faisaient marcher les marteaux et les soufflets sont arrêtées et pourries; les tuilées effondrées laissent voir

C'était l'heure générique de l'orage. Dans la respiration basse d'une brise mourante, le paysage devint violet, la tourmente des nues créa une fièvre noire percée de blancs livides. L'étang reflétait les âpres tons du firmament; les arbres troubles attendaient dans les îles roussies s'abattaient des ramiers émus, et les martinets quittèrent la tour de l'église. Puis, le ciel furieux se coupa de vents électriques,

Le Rhône roule du soleil éparpillé parmi ses petites îles d'un vert pâle que le vent ébouriffe. Le ciel est tout rayé du vol noir des martinets; leurs petits cris se poursuivent, passant tout contre moi ou tombant de très haut, et tout en bas se balance le pont de fil de fer, si long, si mince, qu'on s'attend toujours

Il faut bien croire que quelques chose de sanglant lui fut dit, car l'oiseau de proie se lassa de les tourmenter, et, quelques moments après, nous vîmes les moineaux, pleins de gaieté, sautiller sur la muraille et picorer dans les plantes pariétaires, sans aucun souci de l'ennemi terrible, et ne manquant jamais d'adresser quelque impertinence aux martinets qui les effleuraient de leur vol, et avec lesquels, du reste, ils ne paraissent avoir qu'une guerre de gros mots.

Juin rayonnait. C'était le soir, l'heure exquise du crépuscule. Dans le cabinet de mon frère, j'étais seul, depuis un long moment; par la fenêtre, grande ouverte sur un ciel tout en or rose, on entendait les martinets pousser leurs cris aigus, en tourbillonnant par nuées au-dessus des vieux toits.