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Oh! les morts vivants! ceux qui nous méprisent parce qu'avant nous la foule des vulgaires pensées, des vulgaires femmes, ont éteint pour jamais leur âme. Ceux que leurs souvenirs déçus hantent, les éteints de la vie que rien ne peut ni ranimer, ni faire croire

Dieu sait quelles chimères noires Hantent cet opaque cerveau! Et quels illisibles grimoires L'idée écrit en ce caveau! Ainsi dans les puits de Venise, Un prisonnier

«Il est vrai que dans les moments de calme je sens très bien la grande différence qui existe entre ma façon de penser et les vues du monde; je connais naturellement aussi, étant jurisconsulte, les dangers d'une liaison telle que je la désire, mais tant que la totalité de ma nature n'aura pas changé, je ne saurais résister aux tentations qui me hantent. Malgré tout, je serais prêt

Ni moi ni mes compagnons nous n'aimons point ces leudes de cour, qui ont toujours l'air de nous narguer, nous autres campagnards, parce qu'ils hantent les palais et les villes. Ainsi disait le comte Neroweg allant, suivi de ses guerriers,

Les Peaux-Rouges qui hantent ces parages sont des Chippiouais ou des Nadoessis. Du jour de leur naissance celui de leur mort, ils sont, dressés

Cette manière d'être n'est-elle pas indépendante de sa volonté et ne prendrait-elle pas sa source dans des idées de persécution qui le hantent, dans la méfiance qui en résulte pour tous ceux qui l'approchent, dans la crainte mal fondée de railleries

Or voici venir, au milieu de cette stérilité pseudo-classique, des créatures vivantes, des êtres de chair et de sang. Leurs physionomies sont précises et leurs traits individuels. Impossible de les confondre, et de les oublier. Au moindre appel de la volonté, ils apparaîtront tels qu'on les a vus tout d'abord, avec leurs marques particulières, leurs grimaces ou leurs sourires, leurs tics ou leurs manies. Non qu'ils s'imposent et vous hantent avec l'obsession des personnages de Balzac; mais leur première qualité est bien de vivre. Et ils vivent, en effet, tous tant qu'ils sont, depuis les plus illustres jusqu'aux plus obscurs, rois et valets, duchesses et fermières, les esclaves aussi bien que les maîtres, Gurth et Wamba comme Cédric, Ivanhoe ou Richard, l'ignoble Tony Foster et l'insouciant et débraillé Michel Lambourne, tout autant que le séduisant Leicester ou sa «gracieuse souveraine»

Irène a trente ans; elle est restée fille. Un mystérieux regret lui a vidé l'âme, peut-être la rancune d'une espérance offensée. Sa lèvre est amère, ses yeux sont moqueurs; elle rit d'un rire nerveux brusquement coupé par l'appréhension d'un sanglot. Des revenants la hantent, de tristes revenants drapés de deuil; et il lui semble parfois vivre au milieu d'une nécropole. Rien n'existe plus pour elle de vivant, plus rien qui soit l'avenir, plus rien qui soit demain. Elle attend avec sérénité la fin de tout cela, se sentant veuve de quelqu'un qui n'est pas mort, martyre d'un serment que nul ne lui a demandé et qu'elle n'a prononcé devant personne. Elle a aimé; les douleurs, qui tuent les petits sentiments, éternisent les grandes passions; et le coeur de la femme est ainsi fait qu'elle ne garde une trace que de ce qui lui laisse une cicatrice. De l

Quelle étrange légende que celle de Versailles! On raconte que, la nuit, lorsque les députés sont partis, tous les fantômes qui hantent le palais, connétables aux brassards de fer, maréchaux, soldats, diplomates, rois, princes, empereurs, tout ce qui est le passé, tout ce qui fut la puissance et parfois la gloire, on raconte que ces spectres se glissent le long de la galerie des Tombeaux, et l

LE DUC. Mon saint père, nul ne sait mieux que vous combien j'aimai toujours la vie retirée, et combien peu je me soucie de fréquenter les assemblées que hantent la jeunesse, le luxe et la folle élégance.