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Mis à jour: 12 juin 2025
Hadjine Elizundo n'avait rien su de cette lettre, qui annonçait l'arrivée du capitaine de la Karysta; mais, depuis ce jour, son père lui avait paru plus triste, plus sombre que d'habitude, comme s'il eût été accablé par quelque préoccupation secrète. Aussi, lorsque Nicolas Starkos se présenta
Parce qu'il faut, Hadjine... il faut que tu sois la femme d'un autre!» murmura Elizundo. Sa fille l'entendit, si bas qu'il eût parlé. «Un autre! dit-elle, frappée non moins cruellement par ce second coup que le premier. Et cet autre?... C'est le capitaine Starkos! Cet homme!... cet homme!»
Ainsi en jugea-t-on dans la maison du banquier Elizundo. Hadjine, Henry d'Albaret, Xaris, avaient battu des mains. Leur joie trouva un écho dans toute la ville. C'était l'indépendance que les canons de Navarin venaient d'assurer aux enfants de la Grèce.
Que vous soyez reconnaissante envers le généreux commandant de la Syphanta de ce qu'il a fait en vous rachetant, c'est bien. Mais ce qu'il a fait, j'ai tenté de le faire! C'était pour vous, non pour ces prisonniers, dont je me soucie peu, oui! pour vous seule, que je sacrifiais toute ma fortune! Un instant de plus, belle Hadjine, et je devenais votre maître... ou plutôt votre esclave!»
«Saisissez-la! ordonna Sacratif. Et embarque! ajouta Skopélo. Il n'est que temps!» Deux pirates s'étaient jetés sur Hadjine. Ils l'entraînèrent vers la coupée de la corvette. «Et maintenant, s'écria Sacratif, que tous périssent avec la Syphanta, tous... Oui!... tous... et ta mère avec eux!» C'était la vieille prisonnière qui venait d'apparaître sur le pont, le visage découvert, cette fois.
Et, si Henry d'Albaret avait jeté cette enchère inattendue, c'est que, parmi les prisonniers du batistan, il venait d'apercevoir Hadjine et Xaris Hadjine qui allait retomber au pouvoir de Nicolas Starkos! Mais Hadjine l'avait entendu, elle l'avait vu, elle se fût précipitée vers lui, si les gardiens ne l'en eussent empêchée.
Cependant, si Henry d'Albaret méritait la reconnaissance des passagers de la corvette, que méritait donc Hadjine pour ce qu'elle avait fait depuis son départ de Corfou? «Henry, avait-elle dit la veille, Hadjine Elizundo est pauvre, maintenant, et maintenant digne de vous!» Pauvre, elle l'était en effet! Digne du jeune officier?... On va pouvoir en juger.
Henry d'Albaret l'avait vivement relevée, et alors les cris de vive Henry d'Albaret! vive Hadjine Elizundo! éclatèrent depuis la dunette jusqu'au gaillard d'avant, depuis les profondeurs de la batterie jusqu'aux basses vergues, sur lesquelles une cinquantaine de matelots s'étaient groupés, en poussant de vigoureux hurrahs.
Hadjine Elizundo se mit aussitôt en rapport avec l'agent qui représentait,
En parlant ainsi, Sacratif fit un pas en avant. La jeune fille se pressa plus étroitement contre Henry d'Albaret. «Misérable! s'écria-t-elle. Eh oui! bien misérable, Hadjine, répondit Sacratif. Aussi, est- ce sur vos millions que je compte pour m'arracher
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