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Mis à jour: 20 juin 2025


Que jamais dans le port mes yeux ne reverront! Quels passagers charmants, têtes fraîches et rondes, Désirs aux seins gonflés, espoirs, chimères blondes; Que d'enfants de mon coeur entassés sur le pont! Le flot a tout couvert de son linceul verdâtre, Et les rougeurs de rose, et les pâleurs d'albâtre, Et l'étoile et la fleur éclose

Françoise, maintenant, avait le sang aux joues, les poignets gonflés, La peau entière brûlante, dégageant autour d'elle comme une onde de flamme, qui tremblait, visible, dans l'air. Un souffle fort sortait de ses lèvres ouvertes. Des brins de paille s'étaient accrochés aux mèches envolées de ses cheveux. Et,

J'aurais pu parler longtemps encore, la comtesse ne m'entendait plus. Elle, abandonner la cour! ne plus hanter avec des rois et des reines! elle, en un mot, ne plus servir! C'était l'exil que je lui proposais, c'était la mort! Le plus grand philosophe, et Diderot lui-même, Diderot, le premier, aurait eu pitié de cette douleur muette, et de l'effroi qui se peignait sur la figure de cette majesté désespérée! Elle ne voulait pas pleurer, mais ses yeux étaient gonflés de larmes! À la fin, et parlant tout bas, sur un ton solennel: Frédéric, me dit-elle, vous me ferez mourir de chagrin, avec ces opinions et ces discours de l'autre monde. Ayez pitié, monsieur, d'une mère au désespoir, qui vous aime et qui vous honore, en dépit de tant d'affreux paradoxes dont vous m'assassinez. Je ne sais par quelle fatalité les doctrines des philosophes ont gâté votre coeur, mais votre coeur est gâté sans retour. Vous aussi, vous, un prince de la confédération germanique, un Wolfenbuttel, vous rêvez l'égalité sociale, vous méprisez votre couronne, vous êtes prêt

Pour la première fois, Myrtô vit occupé un des fauteuils princiers... pour la première fois aussi, elle vit le prince Milcza en vêtements noirs. Les yeux de la jeune fille, gonflés de larmes, s'attachaient avec une ardente compassion sur la haute silhouette debout en avant de tous. Même en ce jour il était si profondément frappé, le prince Milcza ne courbait pas la tête devant son Dieu.

Je revois, ce soir, Mme Daudet. Oui c'est l'image de la vraie et sincère douleur. Elle a les yeux tout gonflés des pleurs de la nuit, et est assise en une pose affaissée, ses mains molles réunies dans un mouvement de prière, inattentive

J'envie tes seins gonflés de lait, la longueur de tes cheveux, tes vastes flancs d'où sortent les êtres. Que ne suis-je toi! que ne suis-je femme! Non, jamais! va-t'en! Ma virilité me fait horreur! Avec une pierre tranchante il s'émascule, puis se met

Cependant les plus sages d'entre nous s'effrayaient, ils disaient, mais sourdement, qu'il fallait se croire surnaturel pour tout dénaturer et déplacer ainsi, sans craindre d'être entraîné soi-même dans ce bouleversement universel. Ils voyaient ces monarques quitter le palais de Napoléon, l'oeil et le sein gonflés des plus amers ressentimens. Ils croyaient les entendre la nuit, seuls avec leurs ministres, faisant sortir de leurs coeurs cette multitude de chagrins qu'ils avaient dévorés. Tout avait aigri leur douleur! Qu'elle était importune cette foule qu'il leur avait fallu traverser, pour parvenir

On étouffait d'angoisse atroce, et l'on respire. Il semble que l'on ait désormais vu le pire, Qu'on est sorti vivant du cercle de l'enfer, Que c'est fini! Le jour remonte, calme et clair; On entend les rumeurs des routes, des villages, Le chant des coqs, le doux roulis des engrenages: Halettement de fer que font dans le lointain Les usines, fumant sur le léger matin... Une haleine de fleurs épaissit les prairies; On voit, sur le torrent, écumer la scierie. Les calmes oliviers, immobiles, songeant, Reçoivent tout l'azur dans leurs tamis d'argent; Et les abeilles, par leurs danses chaleureuses, Font un voile doré aux collines pierreuses; Et l'on est sauf! Mais quand reviendront les effrois, Quand ce sera vraiment pour la dernière fois; Quand ce sera le terme exact de toute chose, Le mal sans guérison, la mort de ceux qu'on ose A peine regarder, tant ils sont beaux et chers; Quand l'esprit ne pourra plus réjouir la chair; Quand on sera usé, délaissé, terne, comme Un jardin d'hôpital flânent de vieux hommes; Quand, ni les prés gonflés qui montent aux genoux, Ni l'orgueil ni l'amour ne seront faits pour nous; Quand tout ce qui voyage, agit, hêle, circule, S'éloignera de l'ombre notre front recule, Et qu'on sera déj

MORTIMER. J'entends tes regards: pour ce joli gallois qui tombe de ces yeux gonflés de larmes, j'y suis parfaitement habile; et si la honte ne me retenait pas, je te répondrais dans le même langage, (Lady Mortimer parle.) Oui, je comprends tes baisers et toi les miens, et c'est un dialogue tout en sentiment. Mais je te promets, ma bien-aimée, de ne pas perdre un instant jusqu'

C'était un gros homme de soixante ans environ, d'une figure rogue et renfrognée; de son poing rouge et gras, il frottait fréquemment ses yeux, gonflés et rougis par un brusque réveil.

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