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[Note 82: Peut-être s'agit-il du roman de Francion, dans lequel en effet, selon Tallemant, Sorel avoit satirisé, sous le nom d'Hortensius, Balzac, qui étoit d'humeur assez vindicative pour chercher, comme il est dit ici,

[Note 392: Sorel parle de même, dans Francion, d'une société de bravi formée entre jeunes gens pour redresser les torts, châtier les fats et les insolents, etc., sans préjudice de la débauche

[Note 242: On peut lire dans une foule d'écrivains du temps le récit des prouesses en ce genre de messieurs les écoliers. Sorel, dans Francion (liv. 4, etc.), nous parle au long et au large de leur turbulence, et Tristan nous raconte, dans le Page disgracié, une lutte terrible aux environs de Bordeaux entre les écoliers de la ville et des paysans, dont vingt ou vingt-cinq restèrent morts sur le carreau, sans compter les blessés (ch. 38 et 39). Souvent même ils se faisoient tire-laines pendant la nuit, quoiqu'il ne faille pas croire aveuglément

Depuis Francion, le succès de l'Astrée et des Bergeries avoit été croissant. Sorel s'en indignoit et pestoit en silence contre le mauvais goût du public. Enfin la patience lui échappe; voyez sa préface: «Je ne puis plus souffrir, dit-il, qu'il y ait des hommes si sots que de croire que, par leurs romans, leurs poésies et leurs autres ouvrages inutiles, ils méritent d'être au rang des beaux esprits: il y a tant de qualités

Je ne relèverai pas, faute d'espace, tous les emprunts qu'on a faits au Berger extravagant : ils sont plus nombreux encore que pour Francion, et Molière, en particulier, s'en est souvenu plus d'une fois, sans parler de La Fontaine et de Scarron. Je me bornerai

Francion est un roman de moeurs, mais c'est aussi un roman d'intrigue, influencé par la littérature espagnole, vers la fin surtout. Sorel, qui connoissoit le goût du siècle, savoit que l'observation pure n'auroit pas chance de succès, et ce fut pour n'avoir pas pris les mêmes précautions que Furetière échoua plus tard. Cet ouvrage est un vrai roman picaresque; le héros, Francion (qui est, sinon pour les aventures, du moins pour les idées et le caractère on le reconnoît

[Note 73: Les clefs, notamment celle de l'édit. de Nancy 1713, in-12, page 193, nous disent que Charroselles n'est autre que Charles Sorel, auteur de la Science universelle, du Berger extravagant, de la Bibliothèque françoise, de Francion, etc., et il est en effet facile de voir que le nom de l'un est l'anagramme de celui de l'autre. Toutefois, faute d'autres preuves, on doutoit encore que l'intention de Furetière eût été de peindre aussi au vif et presque en le nommant un homme qui vivoit encore lors de la première édition du Roman bourgeois. Sorel ne mourut qu'en 1674. Un passage d'une lettre de Gui Patin (25 novembre 1653) est venu détruire ce doute pour nous. En comparant ce qu'il y est dit de Ch. Sorel avec le portrait détaillé que Furetière fait de Charroselles, nous avons acquis la preuve qu'il y a entre les deux identité complète. Nous le ferons voir, du reste, en citant, au fur et

Quoique Sorel n'ait certes pas fait preuve dans cet ouvrage d'un talent extraordinaire, que son style soit presque toujours lent, pâteux, embarrassé, et qu'il sache rarement tirer un parti complet d'une situation heureuse ou d'une donnée comique; quoiqu'il manque, en un mot, sinon d'esprit, du moins de verdeur, de vivacité et d'éclat, on trouve néanmoins dans Francion bien des germes qui ne demandoient qu'

[Note 101: La Serre s'acquoquina si bien au cabaret qu'il finit par y prendre femme. «Il épousa... (en 1648), dit Tallemant, une jolie personne, fille d'un cabaretier d'Auxerre. Ils s'attraperent l'un l'autre.» (Historiettes, 1re édit., t. 5, p. 28.) Si le projet de libre échange émis par Hortensius, au liv. 11 de Francion, eût été exécuté, les poëtes de ce temps-l

Au XVIIe siècle, c'étaient les pâtissiers qui fournissaient aux oublieurs leur attirail et leur marchandise. Un passage de l'Histoire comique de Francion le constate et donne des détails curieux sur la façon dont le métier était exercé: «Je me sauvai dans la boutique d'un pâtissier que je trouvai ouverte. Craignant d'être reconnu par mes ennemis j'avois pris tout l'équipage d'un oublieux, et m'en allois criant par les rues: est-il? Je passai par devant une maison; l'on m'appela par la fenêtre et cinq ou six hommes sortant aussitôt