United States or Saint Martin ? Vote for the TOP Country of the Week !


Un jour, dans une rencontre entre les galères de l'Espagne et celles de la France, les galères françaises ayant le dessous, on remit aux forçats français des corbeilles de cailloux, leur promettant la liberté si l'ennemi était repoussé. Les forçats firent pleuvoir sur les Espagnols une telle grêle de pierres qu'ils les repoussèrent et que les galères françaises furent dégagées; mais on ne tint pas parole aux forçats qui, le danger passé; restèrent

Un autre genre de revenu, qui, sans enrichir les détenus, n'en était pas moins constant et bienfaisant, c'était l'aumône. Les classes élevées de notre société russe ne savent pas combien les marchands, les bourgeois et tout notre peuple en général a de soins pour les «malheureux «. L'aumône ne faisait jamais défaut et consistait toujours en petits pains blancs, quelquefois en argent, mais très-rarement. Sans les aumônes, l'existence des forçats, et surtout celle des prévenus, qui sont fort mal nourris, serait par trop pénible. L'aumône se partage également entra tous les détenus. Si l'aumône ne suffit pas, on divise les petits pains par la moitié et quelquefois même en six morceaux, afin que chaque forçat en ait sa part. Je me souviens de la première aumône, une petite pièce de monnaie, que je reçus. Peu de temps après mon arrivée, un matin, en revenant du travail seul avec un soldat d'escorte, je croisai une mère et sa fille, une enfant de dix ans, jolie comme un ange. Je les avais déj

S'il s'appelait Edmond, le petit! je le crois bien! aussi vrai que je m'appelle, moi, Gaspard Caderousse. Et qu'est-il devenu, monsieur, ce pauvre Edmond? continua l'aubergiste; l'auriez-vous connu? vit-il encore? est-il libre? est-il heureux? Il est mort prisonnier, plus désespéré et plus misérable que les forçats qui traînent leur boulet au bagne de Toulon

Au jour on eût pu reconnaître que ce n'était autre chose qu'un chandelier de mineur. On employait alors quelquefois les forçats

Le quatrième jour, les forçats s'alignèrent de grand matin sur deux rangs, dans la cour devant le corps de garde, près des portes de la prison. Devant et derrière eux, des soldats, le fusil chargé et la baïonnette au canon.

Parmi ces malheureux, il se trouvait au moins les deux tiers de forçats, avec des figures sinistres; les autres étaient des bourgeois de la moyenne classe et de la police russe, faciles

L'achat de Gniédko (cheval bai), qui eut lieu peu de temps après, fut une distraction beaucoup plus agréable et plus intéressante pour les forçats que la visite du haut personnage dont je viens de parler. Nous avions besoin d'un cheval dans le bagne pour transporter l'eau, pour emmener les ordures, etc. Un forçat devait s'en occuper, et le conduisait, sous escorte, bien entendu. Notre cheval avait passablement

Beaucoup de forçats le complimentèrent aussi; ils étaient heureux de son bonheur. Il devint colon et s'établit dans notre ville, peu de temps après on lui donna une place. Il venait souvent

Beaucoup de forçats, que je rencontrais dans la cour quand les travaux étaient finis, s'entretenaient avec moi et me félicitaient. Allons, petit père Alexandre Pétrovitch! Vous allez bientôt être mis en liberté! Vous nous laisserez seuls, comme de pauvres diables. Eh bien! Martynof, avez-vous encore longtemps