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SALISBURY. Ne vous en mêlez pas, Faulconbridge, ou je tombe sur vous.

LE ROI JEAN. Va, Faulconbridge, tu as maintenant ce que tu voulais: un chevalier sans terre te fait écuyer terrier. Venez, madame, et vous aussi Richard, venez. Hâtons-nous de partir pour la France, pour la France, cela est plus que nécessaire.

PHILIPPE FAULCONBRIDGE. Je ne sais pas pourquoi, si ce n'est pour s'emparer du bien. Une fois il m'a insolemment accusé de bâtardise: que je sois engendré aussi légitimement que lui, oui ou non, c'est ce que je mets sur la tête de ma mère; mais que je sois aussi bien engendré que lui, mon souverain (que les os qui prirent cette peine pour moi reposent doucement), comparez nos visages, et jugez vous-même, si le vieux sir Robert nous engendra tous deux, s'il fut notre père; que celui-l

PHILIPPE FAULCONBRIDGE. Je suis moi, votre fidèle sujet, un gentilhomme dans le comté de Northampton, et fils aîné, comme je le suppose, de Robert Faulconbridge, soldat fait chevalier sur le champ de bataille par Coeur de Lion, dont la main conférait l'honneur. LE ROI JEAN. Et toi, qui es-tu? ROBERT FAULCONBRIDGE. Le fils et l'héritier du même Faulconbridge.

Agenouille-toi Philippe, mais relève-toi plus grand, relève-toi sir Richard et Plantagenet. PHILIPPE FAULCONBRIDGE. Frère du côté maternel, donnez-moi votre main; mon père me donna de l'honneur, le vôtre vous donna du bien. Maintenant, bénie soit l'heure de la nuit ou du jour je fus engendré en l'absence de sir Robert!

PHILIPPE FAULCONBRIDGE. Moi, madame? Non, je n'ai aucune raison pour cela; c'est la prétention de mon frère, et non pas la mienne; s'il peut le prouver, il me chasse de cinq cents bonnes livres de revenu au moins. Que le ciel garde l'honneur de ma mère, et mon héritage avec! LE ROI JEAN. Un bon garçon tout franc. Pourquoi ton frère, étant le plus jeune, réclame-t-il ton héritage?

PHILIPPE FAULCONBRIDGE. Fort bien; mais cela ne fait pas que vous puissiez, monsieur, vous emparer de mon bien; il faut que vous nous disiez comment il employait ma mère.

PHILIPPE FAULCONBRIDGE. -Frère, adieu: que la fortune te soit favorable, car tu fus engendré dans la voie de l'honnêteté. (Tous les personnages sortent, excepté Philippe.) D'un pied d'honneur plus riche que je n'étais, mais plus pauvre de bien, bien des pieds de terrain. Allons, actuellement je puis faire d'une Jeannette une lady. Bonjour, sir Richard. Dieu vous le rende, mon ami. Et s'il s'appelle George, je l'appellerai Pierre; car un honneur de date récente oublie le nom des gens: ce serait trop attentif et trop poli pour votre changement de destinée. Et votre voyageur . Lui et son cure-dent ont leur place aux repas de ma seigneurie; et lorsque mon estomac de chevalier est satisfait, alors je promène ma langue autour de mes dents, et j'interroge mon élégant convive sur les pays qu'il a parcourus: Mon cher monsieur (c'est ainsi que je commence, appuyé sur mon coude), je vous supplie... Voil

ROBERT FAULCONBRIDGE. Une fois il l'envoya en ambassade en Allemagne pour y traiter avec l'empereur d'affaires importantes de ce temps-l

LE ROI JEAN. Mon cousin, allez rassembler nos forces. (Faulconbridge sort.) (A Philippe.) Roi de France, je brûle d'une colère enflammée, d'une rage dont l'ardeur est parvenue