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Il aura raison, le malheureux Gérard: les descriptions de Nodier sont ce qu'il y a de plus beau et de plus vrai dans le genre, malgré leur vague écossais. Personne ne savait reproduire avec plus de grâce et plus de bonheur que l'auteur de Jean Sbogar, les sentiments qu'éveille en nous la vue d'un paysage. Hélas! c'est tout ou presque tout ce qu'il y a de «couleur locale» dans son roman ; car, si Nodier a su voir et décrire la nature, s'il a réussi ses décors, il a été beaucoup moins heureux avec les héros. Il ne comprenait ni la langue ni le caractère national du peuple au milieu duquel il avait vécu pendant neuf mois. Sbogar, ce brigand élégant et sentimental, n'est pas plus «illyrien» que ne l'est Charles Moor de Schiller. C'est un fantoche littéraire, qui n'est pas même vraisemblable, et, pour le peindre, Nodier n'avait pas besoin d'aller

«S'il y avait quelqu'un derrière, si une main venait s'abattre sur luiLe souvenir de son innocence n'effleurait même plus sa pensée. Une seule chose y demeurait: son arrestation probable, certaine!... À bien y réfléchir, il pouvait, au risque de passer pour un fantoche, avouer la vérité.

Près de terre le troisième morceau mettait en scène un borgne en vêtements roses, qui, pendant vivant du fantoche, désignait

Rentrée au château, elle ouvrit le coussin bleu, envers qui ne s'était démentie jamais sa plus dévotieuse sollicitude, trop justifiée par le contact sanctificateur des mains maternelles pour avoir pu sembler suspecte. D'abord désappointée en n'y trouvant que le fantoche, elle médita longuement, incitée aux recherches pénétrantes par la discordance établie entre le jouet et son âge.

Plus bas le second tableau sculptural montrait la même inconnue, qui, assise dans une salle somptueuse, profitait d'une couture béante pour extraire d'un coussin bleu aux riches broderies certain fantoche costumé de rose et privé d'un de ses yeux.

Naturellement, j'écarte tout de suite la combinaison du capitaine... Je n'avais d'ailleurs pas besoin de cette dernière conversation avec lui, pour savoir quelle espèce de grotesque et sinistre fantoche, quel exemplaire d'humanité baroque il représente... Outre que sa laideur physique est totale, car rien ne la relève et ne la corrige, il ne donne aucune prise sur son âme... Rose croyait fermement sa domination assurée sur cet homme, et cet homme la roulait!... On ne domine pas le néant, on n'a pas d'action sur le vide... Je ne puis non plus, sans suffoquer de rire, songer un seul instant

Ainsi, prenons Garin et Aïscha, les deux figures centrales, celles M. Paul Delair a certainement porté son effort. Je défie bien qu'au sortir de la représentation, on puisse évoquer distinctement ces figures; et cela vient de ce qu'elles n'ont pas de base humaine, de ce que le poète ne nous les a pas expliquées par une analyse logique et claire. Il ne suffit pas de dire qu'Aïscha aime les hommes rouges de sang, pour nous la faire accepter, dans les invraisemblances elle se meut. C'est elle qui pousse Garin; puis, elle s'efface, elle ne paraît plus être du drame; a-t-elle des remords, n'en a-t-elle pas? Nous l'ignorons, faute immense de l'auteur, car, si elle ne frissonne pas comme Garin, ou bien si elle ne reste pas violente et superbe, le dominant, devenant le mâle, elle ne nous intéresse plus, elle s'effondre. Et c'est ce qui arrive, le rôle est très mauvais, une actrice de génie n'en tirerait pas un cri humain. Garin de même reste un fantoche; sa lutte avec le remords ne se marque pas assez, on ne voit pas ses élats d'âme, sa passion, sa fureur, puis son affolement; tout cela se fond et se brouille dans une phraséologie étonnante, une fausse poésie délaye

De sorte que nous ne pouvons savoir quel fantoche, Arlequin, Polichinelle ou Pierrot, a hérité de l'enthousiasme et de l'engouement excités pour cet homme qui n'avait jamais existé, ni

«Tu es un traître, mon pauvre Caïn, et un imbécile par-dessus le marché. Comment pouvais-tu espérer que ce fantoche de lettres, cet Harpagon-Dandy, se porterait volontiers

Ses cheveux, noir tas sauvage Scintille un barbare bijou, La font reine et la font fantoche. Ayant vu cet ange pervers, «Oùsqu'est mon sonnetdit Arvers Et Chilpéric dit: «Sapristoche!» A Albert Mérat. Deux reîtres saouls, courant les champs, virent parmi La fange d'un fossé profond une carcasse Humaine dont la faim torve d'un loup fugace Venait de disloquer l'ossature