United States or United States Minor Outlying Islands ? Vote for the TOP Country of the Week !


Cette invitation n'embarrassa pas l'auteur de Jean Sbogar. Après avoir reproduit les quatre premiers vers serbo-croates de la Femme d'Asan, il expliqua ainsi, dans une note spéciale, les difficultés qu'aurait rencontrées une publication intégrale du poème «esclavon»: Un homme de lettres distingué, disait-il, qui a bien voulu prendre quelque intérêt

Mais si Mérimée ignorait les Morlaques et si Charles Nodier ne les a connus que longtemps après Jean Sbogar et Smarra, Mme de Staël, bien avant eux, avait lu l'ouvrage de la comtesse de Rosenberg et en avait parlé sans que personne s'en fût jamais douté . MME DE STAEL ET LA PO

Il voulait étouffer en lui cet amour criminel, «chimère qu'il n'avait créée que pour la combattre», dans son désir de ne pas rendre Antonia malheureuse, ou plutôt dans son désir de ne partager avec personne ses douleurs infinies. Antonia ne savait rien de la terrible passion qui consumait Sbogar.

Mais Sbogar savait qu'il était « sous une étoile fatale», que «Dieu n'avait rien fait pour lui»; il voulait rester seul, toujours seul, accablé de son châtiment éternel.

Quelques instants plus tard, le château de Duino était tombé aux mains des ennemis. On conduisit Jean Sbogar et les siens

Tout cela, l'auteur du Théâtre de Clara Gazul le connaissait parfaitement bien, et les ressemblances entre les deux ouvrages ne sont pas accidentelles. Il avait lu Jean Sbogar bien avant la mort de celui qui l'avait précédé

Du reste, en admettant que les Illyriens de Jean Sbogar soient inférieurs

L'on verra que Mérimée n'ignorait pas les nouvelles illyriennes de Charles Nodier: Jean Sbogar et Smarra ; il serait donc intéressant de rechercher si Nodier, lui, connaissait les Morlaques. On pourrait dire alors qu'il existe dans la Guzla une certaine influence provenant indirectement des ballades-pastiches de la comtesse de Rosenberg. Ces recherches seraient d'autant plus utiles que, dès 1862, Paul Lacroix (bibliophile Jacob) remarquait un certain air de parenté entre ces productions , et que tout récemment, M. Curčin en est arrivé

C’est ainsi qu’on reconnaît dans Jean Sbogar, au troisième plan seulement, il est vrai, bien derrière l’élégant brigand dalmate et sa mélancolique bien-aimée, les traits d'un véritable «aîné» d'Hyacinthe Maglanovich, plus poétique et moins gai sans doute, mais aussi vivant,

Les relations serbo-françaises au moyen âge. § 2. Du XVIe au XVIIIe siècle. § 3. Les voyages de Fortis. § 4. La comtesse de Rosenberg-Orsini. § 5. Mme de Staël et la poésie «morlaque». § 6. L'Illyrie napoléonienne. § 7. Charles Nodier en Illyrie. § 8. Jean Sbogar. § 9. Smarra.