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Parmi les Genevois que je voyois chez lui, les seuls que je goûtai et dont je fus goûté furent le chevalier Huber et Cramer le libraire. Ils étoient tous les deux d'un commerce facile, d'une humeur joviale, avec de l'esprit sans apprêt, chose rare dans leur cité. Cramer jouoit, me disoit-on, passablement la tragédie; il étoit l'Orosmane de Mme Denis, et ce talent lui valoit l'amitié et la pratique de Voltaire, c'est-

Quelques livres contre le déïsme me tombèrent entre les mains. Ils contenoient, disoit-on, la substance des sermons prêchés dans le cabinet Boyle fesoit ses expériences de physique. Il arriva qu'ils produisirent sur moi un effet précisément contraire

Pontie recevait de temps en temps de fortes leçons de la part des étrangers. On lui fit plus d'une fois de mauvais complimens, dont elle ne se vanta pas. On la comparait avec d'autres enfans vêtus communément, mais polis, agréables, et, sans balancer, on leur donnoit la préférence sur elle: Ces enfans, disoit-on, font honneur

«Eh bien! Frédéric, que disoit-onJe gardai le silence. «Que vous étiez mon fils? ajouta-t-il en riant. On me l'a dit bien des fois

Il falloit, disoit-on, nourrir le feu du patriotisme; et, pour l'entretenir, la liberté accordée

[Note 218: «Il y avoit dans la suite de l'évêque de Lincoln plusieurs bacheliers qui avoient chacun un oeil couvert de drap vermeil, pourquoi il n'en put voir; et disoit-on que ceux avoient voué entre dames de leur pays que jamais ne verroient que d'un oeil jusqu'

Aussitôt dans Paris se répandit le bruit d'un massacre de citoyens dans le jardin des Tuileries, couroient, disoit-on, les dragons de Lambesc

Malheureusement trop convaincu, La Popelinière fut inflexible. «Madame, lui dit-il, tout l'artifice de vos paroles ne me fait point changer de résolution; nous n'habiterons plus ensemble. Si vous vous retirez modestement, sans bruit, je prendrai soin de votre sort. Si vous m'obligez de recourir aux voies de rigueur pour vous faire sortir de chez moi, je les emploierai; et tout sentiment d'indulgence et de bonté pour vous sera étouffé dans mon âmeElle sortit. Il lui donna, je crois, vingt mille livres de pension alimentaire, avec quoi elle alla vivre ou plutôt mourir dans un réduit obscur, délaissée de ce beau monde qui l'avoit tant flattée, et qui la méprisa lorsqu'elle fut dans le malheur. Une glande qu'elle avoit au sein fut le foyer d'une humeur corrosive qui la dévora lentement. Le maréchal de Richelieu, qui se donnoit ailleurs des passe-temps et des plaisirs, tandis qu'elle se consumoit dans les douleurs les plus cruelles, ne laissoit pas de lui rendre en passant quelques devoirs de bienséance; aussi disoit-on dans le monde, après qu'elle eut cessé de vivre: «En vérité, M. de Richelieu a eu pour elle des procédés bien admirables! il n'a pas cessé de la voir jusqu'

Crébillon s'empressa d'aller remercier sa bienfaitrice. Une légère incommodité la tenoit dans son lit lorsqu'on le lui annonça; elle le fit entrer. La vue de ce beau vieillard l'attendrit; elle le reçut avec une grâce touchante. Il en fut ému; et, comme il se penchoit sur son lit pour lui baiser la main, le roi parut. «Ah! Madame, s'écria Crébillon, le roi nous a surpris; je suis perduCette saillie d'un vieillard de quatre-vingts ans plut au roi; le succès de Crébillon fut décidé. Tous les Menus-Plaisirs se répandirent en éloges de son génie et de ses moeurs. «Il avoit, disoit-on, de la fierté, mais point d'orgueil, et encore moins de vaine gloire. Son infortune étoit la preuve de son désintéressement. C'étoit un caractère antique et vraiment l'homme dont le génie honoroit le règne du roiOn parloit de Catilina comme de la merveille du siècle. Mme de Pompadour voulut l'entendre. Le jour fut pris pour cette lecture; le roi, invisible et présent, l'entendit. Elle eut un plein succès; et, lorsque Catilina fut mis au théâtre, Mme de Pompadour, accompagnée d'une volée de courtisans, vint assister

Avant que les communications fussent fermées par les neiges, et que les hommes eussent cédé la place aux loups et aux ours, les seuls habitans de Barrèges pendant l'hiver, je désirois beaucoup connoître deux ermites qui vivoient, disoit-on, au milieu des Pyrénées, sur le sommet presqu'inaccessible d'une de leurs montagnes. Tout le monde en parloit; mais personne ne savoit quel étoit le lieu qu'ils habitoient, ni même quel chemin y conduisoit. On m'assura que j'aurois de sûrs renseignemens sur cet objet dans un petit village peu fréquenté, situé