Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 6 juillet 2025
Prenez une carte de l'Albanie autonome: un peu plus d'un tiers du pays en étendue n'obéit qu'aux chefs de village; on peut délimiter cette région en traçant une ligne depuis la nouvelle frontière vers le lac de Scutari, au nord de la ville du même nom, jusqu'au lac d'Okrida; cette ligne laisserait au sud les villes d'Alessio, Kroia, Tirana, El-Bassam; le massif des montagnes du nord compris entre cette ligne et la frontière, comme d'ailleurs la région de Dibra, aujourd'hui en Serbie, est habité par des tribus qui en sont
Cette propagande a d'abord un certain succès; jusqu'en 1908, les Jeunes-Turcs, amis des beys, dont ils ont besoin pour s'établir, laissent la population libre et celle-ci ne connaît et ne veut que l'albanais; au Congrès de Dibra, ils circonviennent les délégués de l'Albanie du Nord, qui ne s'inquiétaient guère du congrès et de ce qui s'y passait; ils persuadent les musulmans fanatiques de Scutari qui ne connaissent pas un mot de turc que, voter pour la langue turque, c'est voter pour le Padischah contre l'infidèle, et ainsi ils font proclamer contre le gré des délégués du Centre et du Sud que le turc doit devenir la langue d'enseignement dans les écoles albanaises.
Après une assez pénible montée, nous voici au sommet de la montagne; c'est un désert de roche où je range mon escorte; les silhouettes se découpent sur le ciel et, au loin, séparée par un large et profond pli de terrain, la ligne des montagnes, qui dominent la vallée de Dibra, coupe l'horizon. Nous nous enfonçons sur le plateau et mes souvarys, par habitude, rectifient la position, se divisent en peloton d'avant, d'arrière et de centre et, prêts
Depuis le XIVe siècle, ce sentiment national a fait ses preuves; lorsque la marée de la conquête turque passa sur tous les peuples des Balkans, le Slave ne paraissait plus être qu'une dénomination, le Grec ne semblait vivant que par la littérature et le phanar; seuls le Juif et l'Albanais maintenaient intacte leur nationalité et l'affirmaient: dans ses montagnes où il s'était retranché, le Shkipetar gardait sa langue, sa conscience nationale, même son type physique et sa race; quelques mélanges se produisaient bien avec les Slaves dans la vallée de Dibra ou avec les Grecs en
L'insécurité empêche toute culture un peu loin dans l'intérieur des terres. Les paysans de Krchevo, par exemple, soutiennent qu'ils ne peuvent, sans risques, travailler les champs et mener paître leurs bestiaux dans la montagne du côté de Dibra: Dibra n'est qu'
Mot du Jour
D'autres à la Recherche