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Mis à jour: 29 juin 2025
La Chambre s'impatiente et veut voir la fin de la guerre vendéenne. Cette fin n'arrivera que le jour où Madame sera votre prisonnière. Or, moi seul je puis vous la livrer. Vous voyez bien que vous avez encore plus besoin de moi que je n'ai besoin de vous! Savez-vous bien, monsieur, que vous êtes un drôle? ne put s'empêcher de dire M. Maurice Duval, outré que Deutz osât lui parler ainsi.
La soirée s'écoula, lente, personne ne vint. Deutz ne se possédait plus. On me volera mon argent! murmura-t-il en se promenant
Fuyez-le... Laissez-le mourir comme un chien... C'est Deutz. Non. C'est un homme. C'est Deutz... Je fais ce qu'eut fait notre bien-aimée princesse, dit-elle tristement... Je donne
Deutz faillit être suffoqué en entrant dans la mansarde de la vieille. Elle était assise sur une chaise sans dormir, et tenait sur ses genoux une petite planchette de bois couverte de cartes graisseuses. Ses mains maigres et osseuses faisaient courir sur la planchette dix cartes
Une lettre était ouverte sur une table. M. Joly s'en empara: c'était celle que la Duchesse avait reçue de Paris, et que Deutz lui avait vu passer entre ses mains. Dès lors il n'y eut plus de doute que Madame ne fût
A la sortie de l'office, Deutz traversa la nef et alla demander
Deutz la regardait, les yeux fixés sur cette belle créature, qui avait voulu mourir. Par moments il éprouvait un sentiment de joie âcre, en se disant que le mépris était leur lot commun
M. Victor Hugo venait de publier dans le Globe une admirable pièce de vers intitulée: A l'homme qui a vendu une femme. Pièce de vers que chacun récitait par cœur. On racontait que «ce nommé Deutz», ainsi qu'on disait, avait été chassé du ministère au milieu des huées.
Mais c'en était trop pour le ministre. Cette infamie lui faisait sentir la grandeur du crime qu'il avait commis. Il sonna; un huissier parut. Chassez cet homme! s'écria-t-il avec emportement. Deutz eut peur, il crut qu'on voulait lui arracher son argent. Alors il le serra sur son cœur, prêt
Deutz réfléchit un instant. Puis toujours de sa voix terne: Monsieur le ministre, dit-il, j'ai bien étudié la question sous toutes ses faces. Rien ne m'est plus facile que de pénétrer
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