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Une femme, un enfant, des hommes vont sans bruit Dans la rue amollie le lourd pavé luit; C'est l'heure les Destins plus aisément s'acceptent: Tout effort est dans l'ombre oisive relégué. Les parfums engourdis et compacts, interceptent La circulation des zéphyrs fatigués.

Genereux Celimant je vous puis asseurer Qu'elle nous unit mieux nous croyant separer: Et je trouve en la soeur ma perte bien legere, Pourveu que mon bon-heur me conserve le frere: Ouy je lys sur ce front adorable et charmant Que Spherante est tousjours aymé de Celimant. Et quoy que nous soyons heureux ou miserables, Que tousjours nos destins seront inseparables. C'est ce que je vous jure & que je vous promets Et ce noble serment ne se rompra jamais. Je sçay bien qu'

DIONYSA. Qu'elle est morte. Les destins n'avaient pas juré de la conserver: elle est morte la nuit. Je le dirai; qui me contredira?

Le moine s'était arrêté, avait relevé sa tête penchée, et, avec cet étonnement dédaigneux de l'homme qui se sait protégé par des destins supérieurs, disait: Que me voulez-vous? Je veux vous prier de m'accorder quelques minutes d'entretien. Passez donc au large, gronda le moine, car, cette nuit, je ne puis avoir d'entretien qu'avec Dieu!...

«Or, il arriva que, les jours venant et passant, la petite Antonomasie atteignit l'âge de quatorze ans, avec une si grande perfection de beauté, que la nature n'aurait pu lui en donner un degré de plus. Dirons-nous que, pour l'esprit, c'était encore une morveuse? Non, vraiment, elle était discrète autant que belle, et c'était la plus belle personne du monde, ou plutôt elle l'est encore, si les destins jaloux et les Parques impitoyables n'ont pas tranché le fil de sa vie. Et certes, ils ne l'ont pas fait, car les cieux ne sauraient permettre qu'on fasse

Ah! qui que vous soyez, vous qui m'avez fait naître, Qu'on vous nomme hasard, force, matière ou dieux, Accomplissez en moi, qui n'en suis pas le maître, Les destins sans refuge, aussi vains qu'odieux. Faites, faites de moi tout ce que bon vous semble, Ouvriers inconnus de l'infini malheur, Je viens de vous maudire, et voyez si je tremble, Prenez ou me laissez mon souffle et ma chaleur!

Je connais des gens de toutes sortes Ils n'égalent pas leurs destins Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints Leurs coeurs bougent comme leurs portes A Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l'Euripe

Les destins sont accomplis; ce qui seul est légitime, la cause du peuple a triomphé. Votre Majesté est rendue au voeu des Français; elle a ressaisi les rênes de l'état, au milieu des bénédictions du peuple et de l'armée.

Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes, Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons, Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes. Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie, N'ont pas encore brodé de leurs plaisants desseins Le canevas banal de nos piteux destins, C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie.

L'ennui d'être, ou problème de l'organisme, pris dans ses grandes lignes; l'absurde action précise dans des inattendus de destins; l'éternelle superfluité terrestre des tracas et déboires collectifs, tout apparaissait en assortiments de jeux distincts, en scènes muettes de petits fantoches, très bonassement lugubres, d'ailleurs, et mettant