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Cette correspondance, partiellement inédite en ce qui concerne les lettres d'Alfred de Musset, est du plus vif intérêt sentimental et littéraire. Elle indique quelles impressions et quelles émotions subsistaient dans ces cerveaux et ces coeurs douloureusement dissociés. Voici, d'abord, un billet du voyageur

Ce vaste savoir est vivifié par une personnalité brillante et savoureuse, qui déborde de passion et d'humour. Il ne la cache point sous le masque d'une fausse objectivité. Dès son Introduction, il arrache ce masque dont se couvre la pensée de notre époque sans franchise. Il traite avec dédain «l'éternel Einerseits-Andererseits», comme il dit, («D'une part, d'autre part»), ce compromis perpétuel qui, sous le prétexte hypocrite de «justice», marie les contradictoires, la carpe et le lapin, «la guerre et l'humanité, la beauté et la mode, l'universalisme (Weltbürgertum) et le nationalisme». Seules, les méthodes doivent être objectives; mais les conclusions gardent toujours quelque chose de subjectif; et il est bien qu'il en soit ainsi. «Aussi longtemps que nous ne renoncerons pas au droit d'être une personnalité, nous devons user de ce droit et juger les actions humaines, du point de vue de notre personnalité. La guerre est une action humaine: comme telle, elle réclame un jugement catégorique; tout compromis serait un manque de clarté, presque un manque d'honnêteté. On doit éclairer la guerre comme tout autre sujet, de tous les côtés, avant de la juger; mais seuls, des cerveaux médiocres pourraient avoir l'idée de la juger de tous les côtés

Mais qui est donc Sidné? Sidné , la mère des Esquimaux et des hommes, est, en dernière analyse, la Terre, génitrice de tous animaux, bêtes et gens. Avant l'institution relativement moderne de la paternité, la maternité existait; elle fut la première notion qui germa dans les cerveaux, au moins dans les espèces vivipares.

Et chaque groupe raisonnant sur cette religion: «Ce sont des idolâtres, dirent les musulmans, il faut les exterminer..... Ce sont des cerveaux dérangés, dirent les sectateurs de Confutzée, qu'il faut tâcher de guérir.

Ces gorgées d'injures, ces railleries avinées, ces sarcasmes qui commencent par un cri et finissent par une bouffée équivoque, ne retentissent pas comme un son intelligent. Ils se répandent comme les taches de vin sur la nappe; ils se glissent comme les os de volailles sous la table; ils se croisent en l'air comme la mousse du Champagne et les bouchons. Celui qui exhale le plus de grossièretés croit être le plus réservé. Il y a confusion dans l'orgie, qui brouille les verres et les cerveaux. La pensée de l'un prend l'organe de l'autre qui n'a plus la conscience de son être. Il coule des paroles; il ne s'en dit pas. Ce ne sont plus des intelligences, mais des robinets. Même désordre

Quoi que puisse dire Aristote, et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac ; c'est la passion des honnêtes gens ; et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes

Il est permis de croire d'ailleurs que d'Arbois de Jubainville s'en rendit compte lui-même, sur la fin de sa vie. Que lui advint-il en effet? Il fréquentait alors le salon de Gaston Pâris, si achalandé en gens de lettres remarquables. Il y rencontra de grands esprits, de vastes cerveaux comme ceux de Renan et de Taine; il s'y frotta

Le sabbat, qui n'exista jamais que dans les cerveaux hallucinés des pauvres sorcières, se déroulait selon des liturgies très différentes et surtout malpropres; il ne reçut le nom de Messe Noire que par équivoque, puisque la vraie Messe Noire, telle qu'elle fut encore dite sur le corps nu de la Montespan, était une cérémonie de conjuration, absolument secrète, et dont le secret seul garantissait l'efficacité. La fantaisie de M. Huysmans, si elle a eu, car la crédulité du public est illimitée, certaines conséquences pénibles, n'en était pas moins tout

Il avait rencontré, en sa vie, bien des méchants et coudoyé bien des coquins; il connaissait de ces libertins dont les débauches épouvantent les familles, et de ces cerveaux brûlés qu'emportent des passions frénétiques.

«Cette démonstration fit évanouir tous les projets conçus sur l'opinion d'une faiblesse qui n'existait que dans des cerveaux malades; on s'empressa de livrer les armes et d'implorer le pardon. «Je renouvelle, monsieur le maréchal, etc. «Alexandrie, le 27 août 1840. «Monsieur le maréchal,