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Mis à jour: 24 juin 2025
M. Ferdinand Brunetière, que j'aime beaucoup, me fait une grande querelle . Il me reproche de méconnaître les lois mêmes de la critique, de n'avoir pas de critérium pour juger les choses de l'esprit, de flotter, au gré de mes instincts, parmi les contradictions, de ne pas sortir de moi-même, d'être enfermé dans ma subjectivité comme dans une prison obscure. Loin de me plaindre d'être ainsi attaqué, je me réjouis de cette dispute honorable où tout me flatte: le mérite de mon adversaire, la sévérité d'une censure qui cache beaucoup d'indulgence, la grandeur des intérêts qui sont mis en cause, car il n'y va pas moins, selon M. Brunetière, que de l'avenir intellectuel de notre pays, et enfin le choix de mes complices, M. Jules Lemaître et M. Paul Desjardins étant dénoncés avec moi comme coupables de critique subjective et personnelle, et comme corrupteurs de la jeunesse. J'ai un goût ancien et toujours nouveau pour l'esprit de M. Jules Lemaître, pour son intelligence agile, sa poésie ailée et sa clarté charmante. M. Paul Desjardins m'intéresse par les belles lueurs tremblantes de sa sensibilité. Si j'étais le moins du monde habile, je me garderais bien de séparer ma cause de la leur. Mais la vérité me force
Sa Constitution est humaine. Si elle peut gêner sur quelques points les riches et les lettrés, elle multiplie les supports, matériels et moraux, autour des humbles. Que dis-je? j'eusse accepté sa Constitution entière, pourvu qu'il fût chargé lui-même d'en appliquer, en ce qui me concerne, les règles restrictives. Veuillot était bon, Sainte-Beuve lui rend cette justice. Veuillot a parlé du peuple, en maints endroits, avec la plus profonde tendresse, et de la dignité des pauvres avec la grâce de saint François d'Assise. Tout l'essentiel des écrits évangéliques de MM. de Vogüé et Paul Desjardins sur le summum bonum qui est le renoncement, vous le découvrirez en feuilletant les Libres Penseurs, Ç
En un instant, nos deux divisions furent broyées sous cette pluie de fer! Le général Desjardins fut tué, le général Heudelet grièvement blessé. Cependant on tint ferme, jusqu'
Peut-être M. Paul Desjardins résumait-il l'opinion moyenne des gens de lettres autorisés dans une phrase qui me troublait par un mélange de justesse et d'injustice. «Cet adolescent, disait le critique des Débats, cet adolescent, si merveilleusement doué pour le style, a trouvé le moule de phrases le plus savoureux et le plus plaisant; par malheur, il s'est égaré dans son propre dandysme et il lui est arrivé, ce qui n'est pas rare, qu'il n'a plus su lui-même si ce qu'il disait était sérieux ou non.
N'est-ce pas la fine notation de cette heure-ci? Vous n'avez peut-être jamais lu Paul Desjardins. Lisez-le, mon enfant; aujourd'hui il se mue, me dit-on, en frère prêcheur, mais ce fut longtemps un aquarelliste limpide... Les bois sont déj
Et partout la rencontre de Marie avec le mystérieux jardinier devient le symbole des joies de la terre en même temps que des espérances célestes. «Dic nobis, Maria... Dis-nous, Marie, qu'as-tu vu sur ton chemin?...» Je la retrouvais l'autre jour, cette parole liturgique, dans une revue de littérature et d'art, au début d'un de ces articles de critique morale qui trahissent le mysticisme de la génération nouvelle. «Marie, qu'as-tu vu sur la route?» répétait avec anxiété M. Paul Desjardins, ce jour de Pâques, en commençant d'écrire sur un des maîtres en qui la jeunesse a mis de grandes espérances .
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