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Mis à jour: 24 juin 2025
Entre cette jeune personne et lui, l'infortune avoit mis un rapport qui devoit rapprocher leurs âmes. Ils étoient tous les deux ce qu'on appelle enfans de l'amour. Je vis leur amitié naissante, lorsque Mme du Deffand les menoit avec elle souper chez mon amie Mme Harenc; et c'est de ce temps-l
Cependant, pour remplir les vides de sa solitude, Mme du Deffand cherchoit une jeune personne bien élevée et sans fortune qui voulût être sa compagne et
Jamais lion ni tigre en sa cage ne s'agita tellement. Elle enrageait et faisait des chansons. Elle espérait mourir, et, dans les derniers temps, elle avait essayé de se tuer par un furieux libertinage. En vain. Elle n'y avait perdu que sa santé, sa fraîcheur, sa beauté. In extremis elle gardait encore dans son désert un amant, une amie. Celle-ci, très-maligne, très-corrompue, vraie chatte, était madame du Deffand, et, parmi les caresses, les deux amies se griffaient tout le jour. L'amant, jeune homme de mérite, s'obstinait
Mme du Deffand, malgré le beau rôle de confidente qu'elle partage avec Mme de Parabère et les louanges reconnaissantes de la fin, est jugée sévèrement dans cette correspondance d'Aïssé; rien ne peut compenser l'effet de la lettre XVI, où se trouve racontée cette étrange histoire du raccommodement de la dame avec son mari, cette reprise de six semaines, puis le dégoût, l'ennui, le départ forcé du pauvre homme, et l'inconséquente délaissée qui demeure
Mme du Deffand, après avoir veillé toute la nuit chez elle-même ou chez Mme de Luxembourg, qui veilloit comme elle, donnoit tout le jour au sommeil, et n'étoit visible que vers les six heures du soir. Mlle de Lespinasse, retirée dans sa petite chambre sur la cour du même couvent, ne se levoit guère qu'une heure avant sa dame; mais cette heure si précieuse, dérobée
[Note 89: Dans le portrait tel qu'il a été imprimé en 1809, cette phrase sur Rousseau est supprimée, et l'on y a mis l'observation sur Fontenelle au passé: On a dit de M. de Fontenelle qu'il avait... Il résulte, au contraire, de notre version plus exacte et plus complète, que Fontenelle vivait encore quand Mme du Deffand traçait ce portrait. Quant
Mme Geoffrin, femme peu instruite, mais «riche vaniteuse ,» donne de célèbres soupers philosophiques grâce auxquels elle devient pendant quarante ans «une manière de dictateur de l'esprit, des talents, du mérite et de la bonne compagnie .» Les encyclopédistes qui se réunissent chez elle, se retrouvent aussi chez Mlle de l'Espinasse, cette brillante transfuge du salon de Mme du Deffand.
Avant d'incarner dans ses personnages la flamme et les tourments de la passion, elle les avait subis elle-même; ses premiers livres, on peut le dire, sont écrits avec le sang de sa blessure. Voulez-vous son portrait en deux mots? Prenez le contrepied de la définition que Mme du Deffand donnait de son caractère: «Ni tempérament ni roman.» Aspirant, comme tous les grands coeurs,
Mme Du Deffand dit quelque part, qu'il n'y a que deux personnes qui lui soient attachées: d'Alembert et sa femme de chambre... Oh! c'est une chose curieuse et importante que la part de la domesticité dans l'histoire... Les domestiques mâles ont eu moins de pesée sur elle... Un moment, il parle de Louis XV et des temps modernes.
Mais, madame de Sévigné est une exception, et on ne modifie pas les coutumes, les idées et les lois de tout un pays pour une exception. Et, sa grand'mère, madame de Chantal? Et madame de la Fayette? Et madame de Maintenon? Et madame Dacier? Et madame Guyon? Et madame de Longueville? Et madame du Châtelet? Et madame du Deffand? Et madame de Staël? Et madame Rolland? Et madame Sand?
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