United States or Honduras ? Vote for the TOP Country of the Week !


Celui-ci, se retournant alors vers ses officiers: «Le czar ne refusera pas d'accepter la lettre de grâce que je tire sur lui! dit-il en souriant. Il nous faut des héros pour défendre la capitale de la Sibérie, et je viens d'en faireC'était, en effet, un acte de bonne justice et de bonne politique que cette grâce si généreusement accordée aux exilés d'Irkoutsk.

Et le frère de Votre Majesté, Son Altesse le grand-duc, en ce moment isolé dans le gouvernement d'Irkoutsk, n'est plus en communication directe avec Moscou? Non. Mais il doit savoir, par les dernières dépêches, quelles sont les mesures prises par Votre Majesté et quels secours il doit attendre des gouvernements les plus rapprochés de celui d'Irkoutsk?

Ce qu'il voulait avant tout, c'était éviter Tomsk, occupée par les troupes tartares. Néanmoins, il lui fallait gagner quelque bourgade, et au besoin quelque relais de poste, il pût se procurer un cheval. Ce cheval trouvé, il se jetterait en dehors des chemins battus, et il ne reprendrait la route d'Irkoutsk qu'aux environs de Krasnoiarsk.

Cependant, les défenseurs d'Irkoutsk se tinrent sur leurs gardes, et l'investissement durait toujours. Mais le 7 octobre, dès les premières lueurs du jour, le canon retentit sur les hauteurs qui environnent Irkoutsk. C'était l'armée de secours qui arrivait sous les ordres du général Kisselef et signalait ainsi sa présence au grand duc. Les Tartares n'attendirent pas plus longtemps.

Cela ne pouvait tarder, cependant. Il fallait en finir avant que les corps russes arrivassent en vue d'Irkoutsk. Le parti d'Ivan Ogareff fut pris, et ce soir-l

Mais cette circonstance, par cela même qu'elle paraissait être favorable aux défenseurs d'Irkoutsk, Ivan Ogareff aurait regretter qu'elle se fût produite. Il n'en fut rien, cependant! C'est que le traître savait bien que les Tartares ne chercheraient pas

En effet, le temps pressait. Il fallait que la ville fût rendue avant l'arrivée des Russes du nord et de l'est, et c'était une question de quelques jours. Les Tartares une fois maîtres d'Irkoutsk, il ne serait pas facile de la leur reprendre.

La garnison d'Irkoutsk se composait alors d'un régiment de Cosaques

Nicolas Korpanoff, négociant d'Irkoutsk, répondit Michel Strogoff. Mais m'apprendrez-vous quelle aventure, si lamentable pour l'un, si plaisante pour l'autre, vous est arrivée? Je vous fais juge, monsieur Korpanoff, répondit Alcide Jolivet. Imaginez-vous que notre postillon est parti avec l'avant-train de son infernal véhicule, nous laissant en panne sur l'arrière-train de son absurde équipage!

Si les Kirghis ont descendu le cours de l'Irtyche, la route d'Irkoutsk ne doit pas être sûre! répondit le voisin. D'ailleurs, hier, j'ai voulu envoyer un télégramme