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Deux heures du matin allaient sonner au clocher de la cathédrale d'Irkoutsk, et pas un mouvement n'avait encore trahi chez les assiégeants d'intentions hostiles.

Il n'était pas vraisemblable, non plus, que les assiégeants eussent barré le fleuve en amont d'Irkoutsk, puisqu'ils savaient que les Russes ne pouvaient attendre aucun secours par le sud de la province. Avant peu, d'ailleurs, la nature aurait elle-même établi ce barrage, en cimentant par le froid les glaçons accumulés entre les deux rives.

Que ne vient d'en montrer notre hôte, lorsque le général Kissoff lui a appris que les fils télégraphiques venaient d'être coupés entre la frontière et le gouvernement d'Irkoutsk. Ah! vous connaissez ce détail? Je le connais. Quant

«Quel jour a eu lieu cette bataille de Krasnoiarsk? demanda-t-il. Le 2 septembre. Et maintenant toutes les troupes tartares sont concentrées autour d'Irkoutsk? Toutes. Et tu les évalues....? A quatre cent mille hommesNouvelle exagération d'Ivan Ogareff dans l'évaluation des armées tartares, et tendant toujours au même but.

A partir d'Ekaterinbourg, la route d'Irkoutsk suit presque parallèlement le cinquante-cinquième degré de latitude, mais, en sortant de Biriousinsk, elle oblique franchement vers le sud-est, de manière

Michel Strogoff ne laissa rien paraître de ce qu'il ressentait alors, mais il dut éprouver comme un mouvement de rage contre la mauvaise chance qui le poursuivait, car ses espérances étaient encore une fois trompées. «Bon Dieu! s'écria Nicolas, jamais je ne gagnerai mes appointements dans ce désert! Ami, dit Nadia, il faut reprendre avec nous la route d'Irkoutsk.

Votre Altesse sait qu'elle peut compter sur toute la population d'Irkoutsk, répondit le général Voranzoff.

Mais ne le réservait-on pas pour quelque cruel supplice, lorsqu'il serait arrivé au camp d'Irkoutsk?

Pendant une demi-heure, le courant entraîna rapidement le glaçon qui portait Michel Strogoff et Nadia, A tout moment, ils pouvaient craindre qu'il ne s'effondrât sous eux. Pris dans le fil des eaux, il suivait le milieu du fleuve, et il ne serait nécessaire de lui imprimer une direction oblique que lorsqu'il s'agirait d'accoster les quais d'Irkoutsk,

Ces soldats n'étaient pas directement sous les ordres de l'émir, retenu encore en arrière de l'Yeniseï. Ils faisaient partie d'une troisième colonne, plus spécialement composée de Tartares des khanats de Khokhand et de Koundouze, avec laquelle l'armée de Féofar devait opérer prochainement sa jonction aux environs d'Irkoutsk.