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Voici l'instant de répéter ce que chantait Datis, en se caressant au milieu du jour: «Quel plaisir, quel délice, quelle jouissanceC'est le bon moment pour vous, hommes de la Hellas, , délivrés des affaires et des combats, vous allez tirer de prison la Paix, chère

J'étais au Caire depuis près d'un mois, et je cherchais encore cette ville superbe, cette cité sainte, grande parmi les grandes, ce délice de la pensée, dont le faste et l'opulence font sourire le prophète; car c'est ainsi qu'en parlent les Orientaux. Je voyais effectivement une innombrable population, de longs espaces

Elle ne voulut plus savoir que ce délice inespéré: non seulement l'homme aimé, le mâle d'élection, le maître désiré se trouvait devant elle; mais, lui, la désirait de son côté.

N'est-il pas vrai qu'on sent bien dans ces passages les longues contemplations de petits corps nus, les longs aguets pour voir s'ébaucher les premiers sourires de la bouche ou des yeux; et aussi ces secrètes satisfactions paternelles qui éclatent au fond du coeur et l'inondent pendant un instant d'un délice adorable qu'on ne révèle jamais entier?

Je marchais vite, fixant mon regard intérieur sur cette idée, avec une espèce de tragique délice, car je sentais que, du moins, mes irrésolutions avaient cessé, et que j'agirais. Tout d'un coup, et comme je débouchais sur l'Arc-de-Triomphe, je me rappelai avoir rencontré l

Alice soupira. «Je ne vous le ferai pas croire, mais je le croirai toujours, parce que cette heure d'amour on l'a attendue longtemps, on l'a savourée avec délice, et on s'en souvient jusqu'

Les draps sont ventilés; ils ont des frimas bons; Unanime fraîcheur de toute cette toile; Si fraîche que c'est comme un bain dans une étoile! Délice de revivre et d'avoir prévalu; Instant bénin qui semble, après la canicule Et des marches dans un chemin qui se recule, L'accueil d'une prairie longtemps il a plu.

Qui me rendra le délice, le bonheur idéal de mon âme ignorante, quand, telle qu'une fleur, elle s'ouvrait toute neuve, aux chansons, aux sornettes, aux complaintes, aux fabliaux, que ma mère en filant, cependant que j'étais blotti sur ses genoux, me disait, me chantait, en douce langue de Provence: le Pater des Calendes, Marie-Madeleine la Pauvre Pécheresse, le Mousse de Marseille, la Porcheronne, le Mauvais Riche, et tant d'autres récits, légendes et croyances de notre race provençale, qui bercèrent mon jeune âge d'un balancement de rêves et de poésie émue!