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Mis à jour: 15 juin 2025
La foudre tombant au milieu de la galerie, n'eût pas impressionné les hôtes de Sairmeuse si terriblement que la lecture de la provocation de Maurice d'Escorval. Un frisson courut par l'assemblée, quand Martial, effrayant de colère, lança la lettre froissée au visage de son beau-père, le marquis de Courtomieu.
Plus calme, M. de Courtomieu prenait ses mesures, afin de remettre, disait-il, le «grand coupable» sous la main de la justice. Il expédiait des courriers dans toutes les directions, et faisait porter avis de l'événement dans les localités voisines.
Mais Mlle de Courtomieu s'était bien gardée de parler de cette requête si touchante. Elle avait tenté une épreuve, elle n'avait pas réussi: tant pis! Elle se leva, et accepta le bras de Martial pour rentrer.
Elle les tenait en médiocre estime, par cette raison que pas un n'était d'aussi bonne noblesse que M. de Courtomieu, et qu'
Une heure plus tôt, le marquis de Courtomieu et le duc de Sairmeuse étaient excédés d'empressements serviles et de plates adulations... En ce moment, ils n'eussent pas trouvé dans toute cette foule si noble un homme assez hardi pour leur tendre ouvertement la main.
Le traité était conclu, mais M. de Courtomieu se garda bien d'en parler
Quel homme croyait avoir aperçu M. de Courtomieu, la jeune femme ne le devinait que trop, mais elle n'osait, elle ne pouvait prononcer son nom.
Feriez-vous donc cela, vous, monsieur le marquis? demanda-t-il. Certes!... et sans hésiter... Eh bien! je ne vous en fais pas mon compliment. L'impertinence était si forte, que M. de Courtomieu eut comme une velléité de colère et presque l'envie de se fâcher. Mais ce n'était pas un homme de premier mouvement, cet ancien chambellan de l'empereur, devenu grand prévôt de la Restauration.
Le duc et son fils rentraient; après le dîner de fête du marquis de Courtomieu, et avant de se coucher, ils visitaient cette magnifique demeure où avaient vécu leurs pères. Ils reprenaient pour ainsi dire possession de ce château dont M. de Sairmeuse n'avait pas franchi le seuil depuis vingt-deux ans, et que Martial ne connaissait pas.
L'espion n'en crut pourtant pas un mot, car, dès qu'elle eut achevé, il lui frappa familièrement sur l'épaule, en disant: Bref, la petite mère, nous avons fait nos farces avant le mariage... Elle se rejeta en arrière, comme au contact d'un reptile, écrasant du regard l'homme des renseignements. Être traitée ainsi, elle, une Courtomieu, duchesse de Sairmeuse!
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