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Il était ravi, assurément il bénissait, comme M. de Courtomieu, ces honnêtes et naïfs conspirateurs; mais une crainte, qu'il s'efforçait vainement d'écarter, empoisonnait en satisfaction. Son fils, le marquis de Sairmeuse, faisait-il, oui ou non, partie du complot? Il ne pouvait, il ne voulait pas le croire, et cependant le souvenir de l'assurance de Chupin le troublait.

L'ennemi dont je vous parle est l'ancien seigneur d'ici, le duc de Sairmeuse. Ah! mon Dieu! on le disait mort. On se trompait. Vous l'avez vu?

Assiégé par des familles éplorées, il se scélait, craignant peut-être de faiblir. Marie-Anne savait cela, mais elle ne s'en inquiétait pas. Chanlouineau lui avait donné un mot celui dont il s'était servi qui, aux époques néfastes, ouvre les portes les plus sévèrement et les plus obstinément fermées. Dans le vestibule de la maison du duc de Sairmeuse, trois ou quatre valets flânaient et causaient.

Maurice ne connaissait rien de la vie, son innocence était, autant dire, celle d'un enfant, mais il ne pouvait se méprendre aux intentions qui dictaient la démarche du marquis de Sairmeuse.

Ils avaient commencé par échanger quelques récriminations, et ils en étaient vite venus aux mots piquants, aux allusions amères et enfin aux menaces. Le marquis prétendait déployer les plus effroyables il disait les plus salutaires rigueurs; M. de Sairmeuse, au contraire, inclinait

Une autre fois, le père Poignot raconta en revenant de Montaignac que le duc de Sairmeuse était allé passer huit jours

Enfin la dernière parole fut prononcée, le duc de Sairmeuse respira bruyamment, et d'un ton qui trahissait la joie la plus cruelle: Accusé Escorval, levez-vous. Interpellé, le baron se leva, digne, impassible... Des sensations qui l'agitaient, et elles devaient être terribles, rien ne paraissait sur son noble visage.

Il parait, prononça le bonhomme, que tu as oublié la dernière phrase de la biographie: «M. de Sairmeuse laisse derrière lui des haines terribles...» Sais-tu de quel prix on lui eût fait payer sa liberté? Non... ni moi non plus. Ce que nous savons, c'est que ce n'est pas son parti qui triomphe... Pour expliquer sa présence

La figure si calme du curé de Sairmeuse trahissait d'affreuses anxiétés. Maintenant, oui, il croyait M. d'Escorval prisonnier, et toutes ses précautions n'avaient qu'un but, écarter de Maurice tout soupçon de complicité... c'était, pensait-il, le seul moyen qu'il y eût de sauver le baron. Ses combinaisons réussiraient-elles?... Un violent coup de cloche

Enfin elle rompit le cachet et lut: «Madame la marquise, «Entre vous et moi, tout est fini, et il n'est pas de rapprochement possible... «De ce moment, reprenez votre liberté... Je vous estime assez pour espérer que vous saurez respecter le nom de Sairmeuse que je ne puis vous enlever. «Vous trouverez comme moi, je pense, une séparation amiable préférable au scandale d'un procès.