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«Suzon, dis-je en entrant dans la cuisine, d'un air excité, M. de Conprat dîne avec nous. Avons-nous un gros chapon, du lait, des fraises, des cerises? ! Seigneur, que d'affaires! grogna Suzon; il y a ce qu'il y a, voil

J'y pense souvent, et voici ce que j'ai découvert: c'est que si l'action de M. de Conprat m'a paru agréable, c'est parce qu'il est jeune et qu'il pourrait être mon mari, tandis que vous êtes vieux et qu'un curé ça ne se marie jamais. Oui, oui, répondit machinalement le curé. Car on aime toujours son mari d'amour, n'est-ce pas? Sans doute, sans doute.

Il peignait souvent et nous apportait ses œuvres. C'est le seul point sur lequel je n'aie jamais pu m'entendre avec lui. J'avais une antipathie invétérée pour les arts, mais surtout pour la musique, car la maudite étiquette empêche de se boucher les oreilles, tandis qu'il est facile de ne pas regarder un tableau ou de lui tourner le dos. Toutefois, quand M. de Conprat jouait des airs de danse, je l'écoutais volontiers et longtemps, mais c'était lui que j'aimais dans ses airs, et non les airs en eux-mêmes. Je marque ce sentiment en passant, parce que j'en fis un jour l'analyse, et que cette analyse me conduisit

Je n'ai gardé d'eux qu'un souvenir: celui des pensums qu'ils m'ont valus. Permettez, dit le curé, qui fit un effort pour ramener sur l'eau ses amis, en train de se noyer complètement dans mon opinion, permettez! vous ne pouvez pas nier certaines belles vertus, certains actes héroïques qui... Illusions, illusions! interrompit Paul de Conprat.

Quel argent vous devez dépenser pour votre table! s'écria ma tante, qui avait la spécialité de saisir le côté mercantile des choses et de dire ce qu'il ne fallait pas dire. Vingt-trois mille trois cent soixante-dix-sept francs, madame, répondit M. de Conprat avec un grand sérieux. Pas possible! marmotta ma tante stupéfaite.

Mais j'étais si heureuse de le voir, de lui parler, que, dans le moment, cette petite déception glissa sur mon âme sans entamer sa sécurité. M. de Conprat nous apprit qu'il y aurait plusieurs bals dans le mois d'octobre. «J'en suis charmée, répondit Junon. Tu m'apprendras

Le curé, ravi de me voir contente, n'en était pas moins si vivement préoccupé qu'il oubliait de se mettre en tiers entre nous. Ah! la bonne soirée! Enfin, M. de Conprat se leva pour partir, et nous le conduisîmes dans la cour.

Je me pris subitement d'une passion véritable pour ma splendide cousine, et mon oncle s'amusait beaucoup de mon ébahissement. «Vous n'avez donc jamais vu de jolies femmes, ma nièce? Je n'ai rien vu du tout, puisque j'étais enterrée vive dans un trou. Vous pouviez vous regarder dans la glace, Reine; M. de Conprat nous avait bien dit que vous étiez jolie. Paul de Conprat? m'écriai-je.

Cependant, quoique l'orage eût diminué de violence, la pluie ne cessait pas, et, l'heure du dîner approchant, ma tante invita Paul de Conprat

Mais, madame, repartit le curé qui s'échauffait, je vous répète que c'est urgent. Reine est triste, sa tête est vive et travaille beaucoup, je suis certain qu'elle s'imagine être éprise de M. de Conprat. Ça m'est égal! dit ma tante, qui était bien incapable de comprendre les raisons du curé.