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On lit au-dessus de la porte du caveau: La reconnaissance publique a érigé ce monument sous la direction d'Achille Leclerc, architecte; de Corlot statuaire: et par les commissaires Aubé, président du Tribunal de Commerce; Benoist, colonel de la garde nationale; comte de Château-Giron, lieutenant-général; duc de Choiseul, pair de France; Philippe Dupin, député, bâtonnier de l'ordre des avocats; de Kératry, député; comte Lobin, maréchal de France: le baron Seguier, premier président; Philippe de Ségur, pair de France.

C'est cela même, mademoiselle. Je vous ferai grâce, cependant, des détails des nouveaux dangers que nous avons courus pendant trois mois, et de la joie qu'éprouva mademoiselle de Château-Giron en revoyant son époux. Bref, j'exigeai que Philippe abandonnât, momentanément au moins, cette terre de Bretagne sur laquelle il avait tant souffert. Sa santé délabrée ordonnait impérieusement le calme et le repos. Lui ne voulait pas partir; il se devait, disait-il,

Diégo ne répondit pas, mais il se détourna avec un geste de dégoût. Le misérable avait commis bien des crimes, et cependant il se voyait si largement distancé par la farouche férocité du sans-culotte qu'il se demandait si c'était bien une créature humaine qu'il avait en face de lui. Une sorte de compassion luttait dans son esprit avec son désir ardent de voler la fortune de mademoiselle de Château-Giron. Il se leva et parcourut la chambre

Sans doute; vous lui conseillerez d'agir selon mes vues. Jamais! Vous le ferez. Jamais, vous dis-je! J'aurai ce secret aujourd'hui même, marquis Philippe de Loc-Ronan, ou sans cela.... Sans cela? La citoyenne Château-Giron sera arrêtée demain. Vous voulez me tromper; vous ne savez pas est Julie. Réfléchissez donc! Si je l'ignorais, pourquoi viendrais-je vous demander une lettre pour elle?

Il ne s'agit pas de nous, mais de vous, interrompit le chevalier; et permettez-moi de vous faire observer que les grandes phrases inutiles ne feront qu'allonger la conversation... Si nous vous avons rappelé un passé peu agréable, c'était afin d'établir le présent sur de solides bases... Or, le présent, le voici: Vous avez deux femmes. L'une, Marie-Augustine de Fougueray, qui habite Paris sous un nom d'emprunt, suivant nos conventions, vous le savez. L'autre, Julie-Antoinette de Château-Giron, laquelle, en apprenant l'étrange position que vous lui aviez faite, a voulu se retirer du monde et s'enfermer dans un cloître. Vous et la famille de cette femme aviez trop d'intérêt

«Je me suis retiré dans l'abbaye de Plogastel, près de mademoiselle de Château-Giron, qui avait continué

Je vous ai donné cet avis pour vous préserver de la mort et ne pas ruiner mes projets. Je suis franc, vous le voyez. Bref, arrivons au fait, maintenant que vous connaissez les principaux détails. Il me faut la fortune entière de votre femme. Cette fortune une fois entre mes mains, vous serez délivré sur l'heure et vous aurez les moyens de quitter Nantes la nuit même de mon entrevue avec la citoyenne de Château-Giron. Libre

Puissamment raisonné! interrompit Diégo. Julie de Château-Giron a perdu son père il y a quatre mois. Comment sais-tu cela? Que t'importe? Tu as donc des espions partout? Peut-être bien! Allons! tu es bien décidément d'une force remarquable! dit Diégo en baisant la main de sa compagne. Il avait entièrement oublié Yvonne.

Tu disais donc, reprit Diégo après quelques instants, que Julie de Château-Giron avait perdu son père il y a quatre mois? -Oui. Mais elle était fille unique, si j'ai bonne mémoire? En effet, tu ne te trompes pas. Alors elle a hérité?... De trois millions environ. Elle les a donnés