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Mis à jour: 28 mai 2025


La littérature qui exprime l'ère nouvelle n'a régné que quarante ou cinquante ans après le temps dont elle était l'idiome. Pendant ce demi-siècle elle n'était employée que par l'opposition. C'est madame de Staël, c'est Benjamin Constant, c'est Lemercier, c'est Bonald, c'est moi enfin, qui les premiers avons parlé cette langue. Le changement de littérature dont le XIXe siècle se vante lui est arrivé de l'émigration et de l'exil: ce fut M. de Fontanes qui couva ces oiseaux d'une autre espèce que lui, parce que, remontant au XVIIe siècle, il avait pris la puissance de ce temps fécond et perdu la stérilité du XVIIIe. Une partie de l'esprit humain, {p.289} celle qui traite de matières transcendantes, s'avança seule d'un pas égal avec la civilisation; malheureusement la gloire du savoir ne fut pas sans tache: les Laplace, les Lagrange, les Monge, les Chaptal, les Berthollet, tous ces prodiges, jadis fiers démocrates, devinrent les plus obséquieux serviteurs de Napoléon. Il faut le dire

Après avoir dîné dans une vaste cuisine, nous repartîmes et nous rencontrâmes, porté en palanquin comme un rajah, M. Chaptal , jadis apothicaire, puis sénateur, ensuite possesseur de Chanteloup et inventeur du sucre de betterave, l'avide héritier des beaux roseaux indiens de la Sicile, perfectionnés par le soleil d'Otahiti.

Des expériences exactes et multipliées ont prouvé le contraire; et M. le comte Chaptal en a inséré le résultat dans son excellent livre: La chimie appliquée

Plus tard, Chaptal, par une lettre en date du 22 germinal an IX, consultait le conseil d'administration de l'

Le ministre de l'intérieur, M. Chaptal, protégeait, stimulait les manufactures et tout ce qui tenait

De plus, son infatigable énergie, désormais sans objet, son activité se retournait contre lui et le dévorait. Il ne pouvait exister que dans une fièvre de travail. «Le travail, disait-il, est mon élément. Je connais les limites de mes jambes, je connais celles de mes yeux, je n'ai jamais connu celles de mon travailSon esprit et son corps, dit Chaptal, étaient incapables de fatigue. Comment trouver de l'emploi,

Aucun des témoins oculaires de la Terreur n'éprouva un mouvement de répulsion plus vif que Napoléon. Ce spectacle lui avait laissé l'horreur de la violence et la passion de l'ordre. Il aurait pu s'approprier, avec une vérité absolue, la fière parole que prononça son héritier dynastique mais qu'il ne fut pas maître de justifier jusqu'au bout: «L'ordre, j'en répondsCe n'était un secret pour aucun de ses familiers. Il craignait le peuple, disait Chaptal; le moindre mécontentement, le plus léger trouble, une simple émeute, l'affectait plus qu'une bataille perdue. Sur ce point, il était toujours en éveil. Il faisait venir ses ministres et disait que le travail manquait, que les artisans écouteraient les agitateurs et qu'il redoutait une insurrection d'ouvriers sans pain plus qu'une bataille contre deux cent mille hommes. Alors il commandait des étoffes, des meubles, et il avançait de l'argent aux principaux manufacturiers. De cette façon, une de ces crises lui coûta plus de vingt-cinq millions. «Quand j'entends dire

Que de reconnaissance la France ne leur doit-elle pas! Les Berthollet, les Monge, les Fourcroi, les Chaptal, n'ont peut-être pas eu moins de part aux triomphes de nos armes que les militaires qui ont employé avec tant d'habileté pour notre défense les nouveaux moyens de destruction que l'activité de nos fabriques fournissait

M. Chaptal avait été, long-temps avant la campagne, remplacé au ministère de l'intérieur par M. de Champagny, qui était notre ambassadeur

Chaptal, lorsqu'il était ministre de l'intérieur, y contribua tout particulièrement, et l'on ne saurait donner trop d'éloges

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