United States or Spain ? Vote for the TOP Country of the Week !


En s'échappant, comme il avait fait, du petit salon il avait reçu la blessure d'une si terrible révélation, Chaligny n'avait pas raisonné. Il avait senti qu'il ne se possédait plus. Entre l'affreuse découverte et sa première action, il fallait mettre un peu de solitude. Il fallait surtout qu'il ne vît pas Valentine. Il n'aurait pas été le maître de ne pas lui parler, et il ne devait pas lui parler. Il avait donné sa parole

«Est-elle délicieuse, cette petite Chaligny!...», dit quelqu'un derrière Mme de La Node, «et faut-il que Chaligny soit un fou pour ne pas le voir, puisqu'il paraît qu'il court!...»

Il reconnut Mme de Chaligny et marcha vers elle, comme elle s'élançait de sa voiture. «Qu'y a-t-illui demanda-t-elle en devinant

«Arrêtez-vous, Jeanneinterrompit Chaligny en se levant, et sa main continuait de poser sur la lettre, pour la défendre, «Je ne peux pas vous permettre de me parler de Valentine... Vous vous êtes trompée...» continua-t-il avec une fermeté impérative et qui ne supportait pas la réplique. «Ouiinsista-t-il, «vous vous êtes trompée, dans ce que vous m'avez écrit et dit sur elle... Vous étiez de bonne foi. Je ne vous adresse aucun reproche. Mais je vous demande que jamais aucune allusion ne soit plus faite entre nous

La première est de Hardy, avec des choeurs, jouée dès l'an 1607, et imprimée en 1626; la seconde, sous le titre de Véritable Coriolan, est de Chapoton, et fut représentée en 1638; la troisième, de Chevreau, dans la même année; la quatrième, de l'abbé Abeille, de 1676; la cinquième, de Chaligny Des Plaines, 1722; la sixième, de Mauger, 1748; la septième, de Richer, imprimée la même année; la huitième, de Gudin, mise au théâtre en 1776.

«Vous ne savez donc pasinsista Saveuse, «qu'ils ne s'appellent plus ou ne vont plus s'appeler Chaligny. Ils sont en instance pour relever le nom de Nerestaing...» «A cause du château. Ça, c'est trop snobrépliqua-t-elle en ricanant. Il y a quelque chose d'aussi profond que les eaux tranquilles et que les belles âmes silencieuses.

Le premier mouvement de Chaligny, quand il eut lu et relu l'abominable billet, fut de le froisser avec le dégoût méprisant que méritent des missives pareilles. Il le jeta dans le feu

«Quand cela seraitdit la maîtresse, «et après?...» «Comment, aprèsinterrogea Chaligny.

«Rue Lacépède? Qu'est-ce que c'est que cette rue?...» se demandait Chaligny après avoir repassé en imagination les quelques membres de son club avec lesquels il était en termes équivoques. Son soupçon n'avait pu se fixer sur aucun d'eux. On le voit, il suivait la pente: il commençait de méditer non plus sur l'origine de la lettre, mais sur le fond. Il alla prendre dans le fumoir, qui était de plain-pied avec sa chambre, un annuaire se trouvât la nomenclature de toutes les rues parisiennes, avec la mention du quartier elles sont placées et des autres artères elles s'embranchent. Il eut tôt fait d'y découvrir le renseignement qu'il cherchait: «Rue Lacépède, cinquième arrondissement. Rue Geoffroy-Saint-Hilaire», et, au-dessous, comme première adresse: «1, Hôpital de la PitiéCette indication lui permettait du moins de situer la maison que le dénonciateur anonyme lui enjoignait ironiquement de surveiller. L'idée de l'hôpital s'associa aussitôt pour lui

«Elle venait de moirépondit-elle, après un nouveau silence. «Alorset la voix de Chaligny s'étouffa dans un râle pour articuler la question suprême, «alors, c'est vrai?...»