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Mis à jour: 20 juin 2025


La mort de M. de Cavour est un événement immense. Je ne connais pas son successeur, mais aurait-il toutes les qualités et tous les talents de son prédécesseur, il n'a plus son prestige et ne pourrait faire ce que M. de Cavour faisait, c'est-

Après M. de la Rochejaquelein est venu M. Heeckeren, celui qui a tué Pouchkine. C'est un homme athlétique, avec l'accent germanique, l'air bourru mais fin, bonhomme très rusé. Je ne sais s'il avait fait son discours, mais il l'a merveilleusement dit et avec une violence contenue qui a fait impression. Le sens de son discours, en ce qui regarde l'Italie, est que la France et l'empereur ont été constamment dupés par le Piémont. M. de Cavour, le roi Victor-Emmanuel et Garibaldi sont trois têtes dans un bonnet. Il n'est pas même certain que Mazzini ne soit ou n'ait été un agent de ce triumvirat, chacun avait sa tâche et son rôle. Garibaldi faisant les coups de tête, Victor-Emmanuel les acceptant pour les Italiens, et M. de Cavour les désavouant vis-

La mort de Cavour est le plus grand événement et le plus malheureux qui pût arriver. On ne parle pas d'autre chose. Paris, 11 juin 1861. Mon cher Panizzi,

Vous autres italiens, vous êtes impatients. M. de Cavour aurait pu, en trois ou quatre ans, arriver

La salle était étroite, tendue d'un papier enfumé qui datait du pontificat de Pie IX. De vieilles lithographies pendaient aux murs, l'on voyait M. de Cavour, avec ses lunettes d'écaillé et son collier de barbe, la face léonine de Garibaldi et les moustaches épouvantables de Victor-Emmanuel, réunion classique des symboles de la révolution et de l'autorité combinées, témoignage populaire du génie italien qui excelle dans les juxtapositions et chez qui, de nos jours,

M. de Cavour me répondit: «Dura lex, sed lex. Je comprends que cette loi vous choque, mais c'est la loi, il n'y a pas moyen d'éviter le gérant; le Roi, qui connaît vos Guêpes, m'ordonne de faire mettre son nom en tête de la liste de vos abonnés, et, comme ministre constitutionnel, gérant responsable moi-même, je vous prie d'inscrire mon nom au-dessous de celui du roi

Cependant il paraît que tous les gens sensés sont unanimes pour croire que l'annexion est le seul moyen de rétablir un peu d'ordre pour le moment. Je trouve qu'il y a de l'habileté dans les ménagements de M. de Cavour pour Garibaldi; mais j'aurais voulu le voir un peu plus énergique au sujet de Mazzini.

J'ai causé l'autre soir très longuement avec Vimercati sur les affaires de l'Italie méridionale. Il voit les choses en beau, dit qu'on exagère beaucoup la situation de Naples, mais il ne cache pas qu'elle ne soit grave. J'admire beaucoup M. de Cavour, mais je me demande s'il n'a pas tort de retarder toujours le combat entre Garibaldi et lui. L'événement montrera si oui ou si non.

Pour le moment, au milieu du débraillé de ses occupations multiples, ce qui la passionnait, c'était une affaire de la plus haute gravité, dont elle s'efforçait de ne point parler, sans pouvoir, cependant, se refuser la joie de certaines allusions. Elle foulait Venise. Quand elle parlait du grand ministre italien, elle disait: «Cavour», d'une voix familière. Elle ajoutait: «Cavour ne voulait pas, mais j'ai voulu, et il a comprisElle s'enfermait matin et soir avec le chevalier Rusconi,

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