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Mis à jour: 9 juin 2025


Monsieur Oursinet, il m'est prouvé que vous êtes un menteur, un voleur, un lâche calomniateur; que votre présence est une humiliation pour vos camarades et une honte pour ma maison; en conséquence, je vais vous faire conduire au cachot et je vais faire prévenir vos parents afin qu'ils viennent vous chercher dès ce soir. Coz se frotte les mains.

Prudence soupira et céda. Simplicie mangea, pressa le dîner de Prudence et de Coz, mit son chapeau, et tous trois partirent pour le cirque des Champs-Elysées. Coz les fit placer au premier rang, s'assit derrière elles et attendit. Le spectacle allait commencer, lorsqu'un tumulte de voix furieuses leur fit tourner la tête. Quel fut l'effroi de Simplicie, quand elle reconnut sa tante accompagnée de Boginski, et qui voulait

La femme, contente de ravoir un argent qu'elle croyait perdu, l'empocha sans répondre. La foule se dispersa, et Prudence, tenant Innocent d'une main, Simplicie de l'autre, et suivie de Coz, se mit en marche pour retourner

Moi courir chez Bonbeck, moi demander Mam'selle; si Bonbeck pas vouloir donner, moi tout casser, ouvrir portes, arracher Mam'selle et amener ici. PRUDENCE. C'est impossible, mon pauvre Coz; Mme Bonbeck porterait plainte contre vous, et comme Polonais, vous seriez condamné et puis chassé hors de France. COZ. Moi pas vouloir quitter France; moi rester chez papa de Mam'selle et M. Nocent.

Ils marchèrent longtemps et toujours droit en avant. Ils étaient arrivés sans le savoir aux Champs-Elysées; c'était pour eux un spectacle magnifique; les voitures, le beau monde, les petites boutiques, les jeux divers, les Guignols et autres théâtres leur causaient une admiration telle, que les enfants, oubliant Prudence et Coz, se perdirent dans la foule, et que Prudence et Coz, oubliant les enfants, les perdirent de vue. Innocent et Simplicie marchaient, s'arrêtaient, regardaient! Ils s'assirent devant un Guignol, et virent tous les crimes de Polichinelle et sa punition par le diable. Comme ou finissait, une femme vint leur demander trois sous par chaise; ils n'avaient pas d'argent et se retournèrent pour en demander

Prudence, aidée de Coz et des enfants emballa tous leurs effets; ceux de Coz ne prirent pas beaucoup de place, il n'avait emporté de chez Mme Bonbeck qu'un peu de linge qu'il avait acheté avec les trente sous qui lui donnait chaque jour le gouvernement, et une paire de chaussures; du reste, il ne possédait que les habits dont il était vêtu. Après le déjeuner de midi.

Boginski entra, bien peigné, bien cravaté, bien habillé. C'est bien, mon ami, lui dit-elle après l'avoir inspecté, vous êtes très bien comme cela. Allez voir si Simplicie est prêtes et envoyez chercher un fiacre. Boginski revint la mine effarée. Mâme Bonbeck, Mam'selle partie. Coz parti; personne chez eux. MADAME BONBECK. Partis! Comment, partis! partis? BOGINSKI. Moi pas savoir, Mâme Bonbeck.

La bonne, qui comprenait enfin son erreur, dit aux domestiques de laisser aller le Polonais. Coz avait ses habits en désordre; le noeud de sa cravate était

Il le questionna sur sa position, ses moyens d'existence. Moi avoir rien, dit Coz; moi, pauvre Polonais, seul pas heureux. Si moi rester ici, moi si content, moi faire tout pour Monsieur, Madame, M. Nocent, Mam'selle et bonne Mme Prude. Moi aimer les trois, et moi pas vouloir quitter.

PRUDENCE. Non, mon pauvre Monsieur Coz, je ne dirai rien, ni mes jeunes maîtres non plus, c'est ma faute plus que la vôtre, moi la bonne, moi qui les ai élevés, C'est moi qui suis coupable.

Mot du Jour

l'égaierait

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