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Quelques jours après, au milieu d'un grand concours de population, et en présence de l'état-major, de l'équipage et des prisonniers rapatriés par la Syphanta, on célébrait le mariage d'Hadjine Elizundo et d'Henry d'Albaret. Le lendemain, tous deux partirent pour la France avec Xaris, qui ne devait plus les quitter; mais ils comptaient revenir en Grèce, dès que les circonstances le permettraient.

La Fête-Dieu se célébrait dans notre ville avec une pompe et un éclat incomparables. On venait de loin pour y assister. Qui nous rendra de si magnifiques, de si imposants, de si nobles spectacles? On les a remplacés par des réunions de gymnastes ou de sociétés de secours mutuels dont la vulgarité est navrante.

A peine s'était-il remis au travail, qu'un triste événement vint l'en distraire. La duchesse de Ferrare, dont on célébrait le mariage quand il entra pour la première fois dans ce palais, mourut peu de temps après qu'il y fut de retour. Cette mort plongea dans le deuil Alphonse et toute sa famille. Le cœur et la plume du Tasse ne furent pendant quelque temps occupés que de cet objet. Il adressa au duc un discours consolatoire,

Deux ou trois jours après, un soir, au casino, on causait par hasard des anciens temps. Le gros percepteur Hâan célébrait les moeurs d'autrefois; les promenades en traîneau, l'hiver; le bon papa Christian, dans sa houppelande doublée de renard et ses grosses bottes fourrées d'agneau, le bonnet de loutre tiré sur les oreilles, et les gants jusqu'aux coudes, conduisant toute sa famille

M. de Charlus célébrait la véritable noblesse d'esprit et de cœur de ces femmes, jouant ainsi sur le mot par une équivoque qui le trompait lui-même et résidait le mensonge de cette conception bâtarde, de cet ambigu d'aristocratie, de générosité et d'art, mais aussi sa séduction, dangereuse pour des êtres comme ma grand'mère

J'ai rêvé que j'étais sur le pas de notre porte. On célébrait une grande fête. Je voyais les personnes de la ville passer devant moi vêtues de leurs plus beaux habits, les grandes dames, les cavaliers... Non, je me trompe, c'étaient des gens comme nous, tous nos voisins d'abord, et nos amis, puis une foule, une foule innombrable qui descendait par la Grand'-Rue, et qui se renouvelait sans cesse; plus le flot s'écoulait, plus il grossissait, et tout ce monde se dirigeait vers l'église, qui resplendissait de lumière. J'entendais de loin le bruit des orgues, les chants sacrés, et une musique céleste formée de l'accord des harpes et de voix si douces, que jamais pareil son n'a frappé mon oreille. La foule paraissait impatiente d'arriver le plus tôt possible

Jusqu'au 22 mai, rien de bien extraordinaire ne vint troubler la monotonie de la vie de garnison. Ce jour-ci cependant la nouvelle de la victoire de Batoche ramena la joie dans tous les esprits et il y eut de grandes réjouissances au camp. Deux jours plus tard, on célébrait avec pompe l'anniversaire du jour de la naissance de Notre Gracieuse Souveraine. Il y eut fusillade et le canon tonna.

Les assemblées du sabbat étaient de deux sortes, générales et particulières. Le grand sabbat réunissait tous les sorciers d'une même nation, le petit sabbat, tous ceux d'une même ville ou d'un même canton. Le premier se célébrait quatre fois l'année, au renouvellement de chaque saison, le second, deux fois chaque semaine, dans la nuit du lundi et du vendredi. Les réunions se tenaient dans les lieux solitaires, au sommet des montagnes, au fond des bois, sur les charniers des champs de bataille, sur le bord des routes, aux endroits mêmes des meurtres avaient été commis. La réunion générale de l'Italie avait lieu sur le Vésuve, qu'on regardait comme un soupirail de l'enfer, et celle de l'Allemagne sur le Bloksberg. Les assassins, les adultères, les envieux, les hérétiques, les filles perdues sur le retour de l'âge, les jeunes filles qui souhaitaient de se perdre, les renégats, les excommuniés, en un mot tous les vassaux de l'empire infernal, formaient le personnel ordinaire de ces fêtes, Satan, comme les rois et les barons du moyen âge, tenait cour plénière et lit de justice. Il fallait, pour y être admis, faire comme dans les métiers, l'apprentissage et le chef-d'oeuvre, ou comme dans les ordres monastiques, le noviciat. On présentait donc une requête au démon, qui faisait passer

13 Les Athéniens, dont le territoire était de temps en temps ravagé par les Lacédémoniens, profitèrent des jours pendant lesquels on célébrait, hors de leur ville, les fêtes de Minerve, pour sortir avec toute l'apparence du culte ordinaire, mais avec des armes cachées sous leurs habits. Au lieu de rentrer

C'est ainsi que, le nez en l'air, les mains dans ses poches, il arrivait au bout du village, dans quelque sillon de blé, dans un sentier qui filait entre des champs de seigle ou de pommes de terre. Alors la caille chantait l'amour, la perdrix appelait son mâle, l'alouette célébrait dans les nuages le bonheur d'être mère; derrière, dans les ruelles lointaines, le coq lançait son cri de triomphe; les tièdes bouffées de la brise portaient, semaient partout les graines innombrables qui doivent féconder la terre: l'amour, toujours l'amour! Et, par-dessus tout cela, le soleil splendide, le père de tous les vivants, avec sa large barbe fauve et ses longs bras d'or, embrassant et bénissant tout ce qui respire! Ah! quelle persécution abominable! Faut-il être malheureux pour rencontrer partout, partout la même idée, la même pensée et les mêmes ennuis! Allez donc vous débarrasser d'une espèce de teigne qui vous suit partout, et qui vous cuit d'autant plus qu'on se remue. Dieu du ciel,