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Ce n'est pas lui qui... Eh bien! eh bien! s'écria Athanase qui reparut au détour d'une allée, on dit du mal de moi dans ce pays. Est-ce vous, mon cher major? Vous dites que je suis un ignorant? Oui, oui quelque chose de cela, répliqua Bonsergent.

La jeune fille avait le coeur ulcéré. Le Parisien s'en aperçut et devina la cause de cette sourde colère. Il comprit en même temps que la jalousie maladroite d'Audinet lui fournissait une occasion qu'il aurait longtemps et vainement cherchée de déclarer son amour. Il regarda autour de lui. Tout le monde jouait au whist. Deux vieilles femmes, reléguées dans un coin, disaient du mal de leur prochain, Mme Bonsergent était absente et dirigeait la confection du thé, le major dormait comme un loir, il vit le moment favorable, il prit la main de Claudie et lui dit

Le major haussa les épaules. «De qui? De ce Parisien qui vient si complaisamment, tous les jours, te demander une leçon d'horticulture. Quelle folie! dit Bonsergent. Ma fille m'a dit qu'il doit épouser Mlle Oliveira. Folie ou non, ce garçon-l

Ripainsel n'en put pas tirer autre chose; mais pendant toute la soirée le Parisien, sous divers prétextes, essaya d'obtenir toutes sortes de renseignements sur M. Bonsergent et sur sa femme. À la fin, Athanase appuya ses coudes sur la table, son menton dans ses mains, en regardant son ami dans les yeux: «Sais-tu, dit-il, quelle est la meilleure de toutes les définitions?

Un bourgeon! c'est bientôt dit; mais quel bourgeon? Qu'en sais-jeBonsergent éleva le bourgeon

«Partons-nous? dit Bonsergent. Il est déj

Ou se fourrer de la pommade dans les cheveux, dit Bonsergent exaspéré.

D'un autre côté de la table, les destins jaloux avaient troublé le bonheur de Brancas et de la belle Claudie. D'abord, Mme Bonsergent s'était assise entre eux, et, en face de Claudie, le livide Audinet, dont les yeux ternes et fixes ne quittaient pas un instant ceux de Mlle Bonsergent.

Il doit venir nous voir aujourd'hui, ajouta Mme Bonsergent. Sous quel prétexte? demanda le major. Rita, dit la jeune fille en rougissant, l'a chargé de m'apporter un bracelet de Froment-Meurice, dont elle me fait présentLes deux vieillards se regardèrent. «Ce doit être un beau parleur, dit le colonel, un de ces idéologues qui ont perdu la France avant et après Napoléon.

Au reste, on se tromperait si l'on croyait que le major Bonsergent fût inquiet des rêveries poétiques de sa femme. Le vieux guerrier n'était pas de cette race héroïque et naïve qui, sans savoir pourquoi, emboîta le pas derrière Napoléon depuis Iéna jusqu'