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Mis à jour: 26 juin 2025
Lucrece, que par bon-heur il avoit trouvée seule, demeura en grande perplexité. Son marquis s'en estoit allé il y avoit quelque temps et luy avoit laissé des marques de son amour. Peu avant son départ, elle s'estoit apperceue d'un certain mal qui avoit la mine de luy gaster bien-tost la taille. Cela mesme l'avoit obligée de le presser de l'épouser; mais lorsqu'elle le conjuroit si vivement qu'il ne s'en pouvoit presque plus deffendre, il luy vint un ordre de la cour d'aller joindre son regiment:
Dieux la dois-je esperer? Ouy vien que je t'embrasse. Chere soeur, les effets te seront les tesmoins, Que je te cheris plus quand tu l'esperes moins. Cher frere! ah ce bon-heur me rend toute confuse, Mais aussi n'est-ce pas un songe qui m'abuse? Non, je veille, & je vois mon frere devant moy, Et je ne puis douter des parolles d'un Roy.
Non loin de mon Royaume un viel & sage Prince Gouvernoit en repos une grande Province, Et sa magnificence y tenoit une Cour Qui la rendoit aymable aux Princes d'alentour, J'y vins, & n'y vis point de si rare merveille Que l'Infante sa fille en beauté nompareille, Dont le regard modeste, amoureux & vainqueur, Qui sembloit me sommer de luy rendre mon coeur, M'osta d'abord l'envie & le temps de combatre; Elle pouvoit compter trois lustres, & moy quatre; Bref mon bon-heur fut tel que mon feu l'enflama, A force de l'aymer je croy qu'elle m'ayma.
Ah! Sire espargnez moy, Je suis vostre sujet, & vous estes mon Roy. Je ne souhaite pas les grandeurs d'un Empire, L'honneur de vous servir est le but où j'aspire, Possedant ce bon-heur, je croi tout posseder, Et vous obeïssant, j'apprens
Pour Desplan , c'est un nouveau coureur de fortune, qui se doit tenir tout goguelu de son bon-heur. La conseillère, qui sçait comment il est parvenu, se print
Un si triste accident ébranle mon courage, Et fait que dans le port je crains presque l'orage. Je cognois aujourd'huy parmy ce changement Que le plus grand bon-heur ne dure qu'un moment; Je voy que le Demon qui conduit toutes choses, Ne pare l'univers que de metamorphoses, Afin que nos esprits aymant la nouveauté, Dans ces tableaux changeans trouvent plus de beauté. Que si c'est un effect de sa toute-puissance, En vain tous les mortels y feroient resistance, Et nostre vanité n'auroit rien de pareil Si nous pensions servir
Ah qu'il sera content du bien que je possede, Et du noeud qui va joindre & Sevile & Tolede: Mais que je suis ravi de cet extreme honneur, Oserai-je, Madame, esperer ce bon-heur? Monsieur, le Roy vous fait arbitre de ma vie, Et ce choix bien-heureux respond
Genereux Celimant je vous puis asseurer Qu'elle nous unit mieux nous croyant separer: Et je trouve en la soeur ma perte bien legere, Pourveu que mon bon-heur me conserve le frere: Ouy je lys sur ce front adorable et charmant Que Spherante est tousjours aymé de Celimant. Et quoy que nous soyons heureux ou miserables, Que tousjours nos destins seront inseparables. C'est ce que je vous jure & que je vous promets Et ce noble serment ne se rompra jamais. Je sçay bien qu'
Vous devez l'esperer, Madame. Ah Virginie, Que je ressentirois une joye infinie, Si ce rare bon-heur me pouvoit arriver; Mais où court Olympie? Elle vous vient trouver. Allons
Après tant de rigueur, & de travaux soufferts, Voulez-vous que je meure accablé de mes fers? Ne vous lassez vous point de me voir miserable? Madame, c'est assez faire l'inexorable, Puis qu'une heureuse nuict doit suivre un si beau jour Vous devez ce bon-heur
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