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Mis à jour: 31 août 2025


TRANIO. Qui est-ce, Biondello? BIONDELLO. Mon maître, c'est un marchand, ou un pédant, je ne sais lequel, mais grave dans son maintien: il a toute la démarche et la contenance d'un père. LUCENTIO. Et que ferons-nous de lui, Tranio?

BIONDELLO. Non, monsieur: je dis que son cheval l'apporte sur son dos. BAPTISTA. Bah! c'est tout un. BIONDELLO. Non par saint Jacques: je vous gagerai un sou, qu'un homme et un cheval font plus qu'un, et cependant ne font pas deux. PETRUCHIO. Allons, sont ces messieurs? qui est ici au logis? BAPTISTA. Vous êtes le bienvenu, monsieur. PETRUCHIO. Et cependant, je ne viens pas bien.

BIONDELLO. Eh bien! Petruchio arrive avec un chapeau neuf, un vieux justaucorps, un haut-de-chausses retourné pour la troisième fois: une paire de bottes qui ont longtemps servi d'étui aux bouts de chandelles, l'une bouclée, l'autre lacée; une vieille épée rouillée, prise dans l'arsenal de la ville, dont la garde est rompue, sans fourreau; un cheval déhanché avec une selle rongée des mites, et des étriers qui ne s'accordent pas; le cheval qui est infecté de la morve, et efflanqué des reins comme un rat, affligé d'un lampas au palais, atteint du farcin, rempli d'écorchures, empêtré d'épervins, rayé de jaunisse, avec des avives incurables, tout

BIONDELLO. Ce sera si cela me plaît, je crois, monsieur. VINCENTIO. Approche ici, pendard. Quoi! m'as-tu oublié? BIONDELLO. Oublié? non monsieur. Je ne pouvais guère vous oublier, je ne vous ai jamais vu de ma vie. VINCENTIO. Comment, insigne scélérat, tu n'as jamais vu Vincentio, le père de ton maître?

BAPTISTA. Emmenez cet insensé; entraînez-le en prison. VINCENTIO. Comment! les étrangers seront ainsi insultés et maltraités! Oh! l'insigne scélérat! BIONDELLO. Oh! c'est fait de nous, et le voil

BAPTISTA. Mon fils, je suis de moitié avec vous: que Bianca vienne aussitôt. LUCENTIO. Je ne veux point de moitié; je veux tout pour moi seul. BIONDELLO. Monsieur, ma maîtresse m'envoie vous dire qu'elle est occupée en ce moment, et qu'elle ne peut venir! PETRUCHIO. Comment? elle est occupée et elle ne peut venir! Est-ce l

LUCENTIO. J'y vole, Biondello; mais on pourrait avoir besoin de toi au logis; ainsi, laisse-nous. BIONDELLO. Non, vraiment, je veux voir le toit de l'église sur votre tête, et alors revenir trouver mon maître aussi vite qu'il me sera possible. GREMIO. Je m'étonne bien que Cambio ne vienne pas pendant tout ce temps. PETRUCHIO. Monsieur, voici la porte: c'est ici la maison de Lucentio.

LUCENTIO. Eh bien! qu'est-ce que cela veut dire? BIONDELLO. Oh! rien. Mais il m'a laissé ici, derrière les autres, pour expliquer le sens et la moralité de ses signes et gestes. LUCENTIO. Je te prie, voyons ton interprétation. BIONDELLO. La voici: Baptista est en fort bonnes mains, ayant

BIONDELLO. Ah! je ne saurais vous dire... Excepté qu'ils sont occupés

TRANIO. Oui, mademoiselle, elle existe, et c'est Petruchio qui en est le maître; c'est lui qui enseigne je ne sais combien de douzaines de tours pour réduire une méchante femme et charmer sa langue querelleuse. BIONDELLO. Oh! mon maître, j'ai tant veillé que je suis las comme un chien; mais

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transylvaine

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