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Mis à jour: 11 juin 2025
Des deux termes de cette antinomie j'appelle l'un Dieu et l'autre Ahriman. J'ai constaté la difficulté, j'ai donné deux noms aux deux éléments du conflit. Tout est expliqué.» Si Bayle penche un peu vers cette doctrine, c'est justement parce qu'elle n'est qu'une constatation, un peu résumée. Ce qu'il aime, ce sont des faits, clairs, vérifiés et bien classés.
Le scepticisme est désenchantement, et le désenchantement, de quelque bonté qu'il s'accompagne, ne peut pas aller toujours sans amertume. M. Renan a une page, une seule, qui est du Swift. Bayle a la sienne, peut-être en a-t-il deux; mais je dois exagérer: «Les disputes, les confusions excitées par des esprits ambitieux, hardis, téméraires, ne sont jamais un mal tout pur... Il en résulte des utilités par rapport aux sciences et
Ce dictionnaire devrait s'intituler: ce que savait M. Bayle. Ce qu'il savait, c'était la mythologie, l'histoire et la géographie ancienne, l'histoire des religions (très bien, admirablement pour le temps), la théologie proprement dite, la philosophie, l'histoire européenne du XVIe et du XVIIe siècle. Ce qu'il savait moins et ce qu'il aimait peu, c'était la littérature, la poésie, l'histoire du moyen âge. Ce qu'il ne savait pas du tout, c'étaient les sciences. Ce qu'on trouve dans ce dictionnaire, c'est donc une histoire
Quelles sont les facultés et les appétits gui différencient l'homme et la femme dans l'ordre de la création? On est convenu de dire que, dans les hautes études, dans la métaphysique comme dans les sciences exactes, la femme a moins de capacités que l'homme. Ce n'est point l'avis de Bayle, et c'est un point très-controversable. Qu'en savons-nous?
Enfin, en morale pratique, Bayle n'est pas un modéré; il est la modération même. L'excès quel qu'il soit, sauf celui du travail, qu'il ne considère pas comme un excès, le choque, le désole et le désespère. Son idéal n'est pas bien haut, et on peut dire qu'il n'a pas d'idéal; mais il semble avoir voulu prouver, et par ses paroles et par son exemple, quelle bonne règle morale ce serait déj
Je ne puis m'empêcher, en cherchant dans notre histoire littéraire quelque rôle analogue au sien, de nommer d'abord le cardinal Du Perron. En effet, Du Perron aussi, poète d'une école finissante (de celle de Des Portes), eut le mérite et la générosité d'apprécier le chef naissant d'une école nouvelle, et, le premier, il introduisit Malherbe près de Henri IV. Bayle a appelé Du Perron le procureur-général du Parnasse de son temps, comme qui dirait aujourd'hui le maître des cérémonies de la littérature. Fontanes, dont on a dit quelque chose de pareil, lui ressemblait par son vif amour pour ce qu'on appelait encore tes Lettres, par sa bienveillance active qui le faisait promoteur des jeunes talents. C'est ainsi qu'il distingua avec bonheur et produisit la précocité brillante de M. Villemain. M. Guizot lui-même, qui commençait gravement
Janvier 1890. Il est convenu que le Dictionnaire de Bayle est la Bible du XVIIIe siècle, que Pierre Bayle est le capitaine d'avant-garde des philosophes, et cela, encore que généralement admis, n'est pas trop faux; cela est même vrai; seulement il faut savoir que jamais éclaireur n'a moins ressemblé
La Confession de Bayle, veut «que le Magistrat soit attentif surtout
Je ne crains pas les coups de pied, moi, ni les coups de corne, dit Martégas. Et je prendrai bien le cheval! Tu le prendras? dit le bayle souriant, tu le prendras... s'il veut se laisser prendre. C'est un oiseau; il a des ailes. Et pour le glissement entre les mains, c'est une anguille. Pour tout le reste, un diable. Je le prendrai, moi! dit Martégas. Quand peut-on?
Quand Bayle laisse échapper une préférence entre les systèmes, et semble incliner, c'est du côté du manichéisme. Il n'y croit non plus qu'
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