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Mis à jour: 24 juin 2025
Ces sentiments sont sans doute assez pervers et je reconnais qu'ils distinguent Baudelaire de ces vieux moines qui redoutaient avec sincérité les fantômes ardents de la nuit. Ce qui avait dépravé ainsi Baudelaire, c'est l'orgueil. Il voulait, dans sa superbe, que tout ce qu'il faisait fût considérable, même ses petites impuretés; aussi était-il content que ce fût des péchés, afin d'y intéresser le ciel et l'enfer. Au fond, il n'eut jamais qu'une demi foi. L'esprit seul en lui était tout
Une révélation curieuse de cette causerie, c'est que la mère de Baudelaire, qui mourait après son fils, mourut de la même maladie, mourut aphasique. Ainsi tombe la légende, qui attribue
Je n'avais donc pas tort de dire qu'il est chrétien. Mais il convient d'ajouter que, comme M. Barbey d'Aurevilly, Baudelaire est un très mauvais chrétien. Il aime le péché et goûte avec délices la volupté de se perdre. Il sait qu'il se damne, et en cela il rend
Reconnaissons pourtant que les littérateurs qu'il étudie comme les plus parfaits représentants de l'art dans la seconde moitié du XIXe siècle, sans former un groupe parfaitement distinct, offrent quelques caractères communs, dont le plus saillant est peut-être le trouble profond des nerfs. Je ne parle ni de M. de Banville ni de M. Leconte de Lisle. Mais Flaubert, on le sait, était épileptique. Baudelaire est mort atteint d'aphasie, Jules de Goncourt a succombé tout jeune
«Elle n'a pas de mépris et d'avanies assez énormes pour les abreuver. Depuis Baudelaire jusqu'
Tous les poètes ont aimé les chats. Baudelaire les a divinement chantés. On connaît son admirable sonnet: Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux, et comme eux sédentaires.
Baudelaire raconte qu'ayant, jeune et inconnu, demandé audience
Ce recueil est composé de morceaux poëtiques, pour la plupart condamnés ou inédits, auxquels M. Charles Baudelaire n'a pas cru devoir faire place dans l'édition définitive des Fleurs du Mal. Cela explique son titre.
Et l'on va faire le tour du petit jardin, du jardin comme au haut d'une fortification, du jardin dominant le Paris de la rive gauche, et terminé par une serre-bibliothèque des livres préférés par Montesquiou, en même temps qu'un petit musée des portraits de leurs auteurs, parmi lesquels mon frère et moi, nous figurons entre Swinburne et Baudelaire: un petit jardin fantastique qui a pour arbres une douzaine de ces chênes et de ces thuyas en pot, que Montesquiou a achetés
Pourtant une chose me touche: c'est de voir combien a peiné ce malheureux pour produire ces extravagances. Il y a en lui une détresse, une angoisse, un sentiment atroce de sa stérilité. Son éditeur nous dit très sérieusement: «Nous ne possédons qu'une vingtaine de feuilles volantes qui se rattachent aux conceptions des romans et des nouvelles que Baudelaire porta vingt ans dans sa tête sans en confier rien au papier.» Les chef-d'oeuvre qu'on prémédite vingt ans sans en écrire une ligne... je connais cela. Hélas! l'oeuvre posthume de Baudelaire se réduit presque
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