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M. Barton est un homme d'une physionomie respectable, vêtu de brun, coiffé sans poudre; son extérieur est imposant, on croit voir un Anglais ou un Américain, plutôt qu'un Français. N'avez-vous pas remarqué combien il est facile de reconnoître au premier coup-d'oeil le rang qu'un François occupe dans le monde? ses prétentions et ses inquiétudes le trahissent presque toujours, dès qu'il peut craindre d'être considéré comme inférieur; tandis que les Anglois et les Américains ont une dignité calme et habituelle, qui ne permet ni de les juger, ni de les classer légèrement. Je parlai d'abord

Ah! ma chère soeur! quelle nouvelle vous m'apprenez! Je suis dans une angoisse inexprimable, craignant de perdre une minute pour avertir M. Barton, et frémissant de la douleur que je suis condamnée

Je causai presque tout le soir avec M. Barton; il parloit de M. de Mondoville avec tant de chaleur et d'intérêt, que j'étois captivée par le plaisir même que je lui faisois en l'écoutant; d'ailleurs, un homme simple et vrai parlant du sentiment qui l'a occupé toute sa vie, excite toujours l'attention d'une âme capable de l'entendre.

M. Barton s'étoit assis

Vous êtes parti pour Mondoville par condescendance pour une seconde lettre de ma mère; je vous prie, mon cher Barton, d'y rester quelque temps. Je me servirai de ce prétexte pour retarder toute explication avec madame de Vernon sur mon mariage, et je pourrai écrire

J'attends impatiemment votre réponse et celle de M. Barton; je compte les jours, et je les redoute; je consume mes heures dans des réflexions qui me déchirent, en se combattant mutuellement; quelquefois je trouve de la douceur

Mon excellent ami Barton n'a-t-il pas prétendu hier que ton intention étoit de partir, et de partir sans me voir! Je ne l'ai pas cru, mon amie: quel plaisir ton âme douce trouveroit-elle

M. Barton est arrivé avant-hier d'après ma lettre: je lui ai tout confié, hors le vrai motif de mon départ; j'ai éprouvé peut-être encore un moment doux, lorsque cet honnête homme, me prenant la main, avec des larmes dans les yeux, me dit: Madame, il ne convient pas

Non, pas encore, chère amie! Ma première pensée, après avoir reçu la lettre de Lucy, fut de me mettre en route pour Barton par le plus court chemin. J'ai quitté Oxford le lendemain. Je voulais avant tout, mon Elinor, obtenir votre aveu et celui de votre mère. Hélas! je suis

Elle n'eut pas besoin de beaucoup de temps pour délibérer; sa résolution fut prise avant que la lettre fût achevée. La situation de Barton, et la grande distance de Devonshire