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[Note 67: Cette Notice a paru dans la Revue des Deux Mondes du 15 janvier 1846; elle a été reproduite en tête d'une édition des Lettres de Mademoiselle Aïssé , non sans beaucoup d'additions et de corrections qui nous sont venues de bien des côtés. Pour ne pas faire une trop grande surcharge de notes, nous avons rejeté après la Notice celles qui sont plus étendues et qui contiennent des pièces

C'est d'une époque un peu postérieure que sont datées les lettres que nous publions, et qui se continuant presque jusqu'aux derniers jours de la vie de mademoiselle Aïssé, nous dispensent de prolonger cette notice . Elles sont adressées

Un trait bien honorable pour Mlle Aïssé, c'est l'antipathie violente et comme instinctive qu'elle inspirait

[Note 5: La plume m'a glissé; mais je ne m'en dédirai pas. Dans un pareil milieu, entre la Tencin et la Fériol, Aïssé, qui se tient si haut, si noble, si désintéressée, est digne du respect de la terre. Ce mépris de l'argent, ce billet déchiré, serait une chose fort belle dans une vie quelconque; c'est sublime dans la situation dépendante de l'infortunée, qu'un peu d'aisance aurait affranchie. Son refus obstiné d'épouser celui qu'elle aime, sa délicatesse qui lui fait craindre qu'il ne se fasse tort en l'épousant, tout cela la rend adorable. La seule faiblesse de sa vie fut la reconnaissance. Pure et froide (ayant tant souffert), elle s'impose de faillir un moment pour ne pas laisser sans récompense une persévérance de tant d'années. Personne ne s'y trompe, ni son frère adoptif, Argental, l'ami de Voltaire, ni Bolingbroke, dont l'excellente famille couvre le petit mystère. Elle n'en est pas moins un objet de culte. Bolingbroke, qui ne croit

Après sa mort, mademoiselle Aïssé rentra chez madame de Ferriol,

Cependant mademoiselle Aïssé jeune, aimable et répandue, avoit d'assez grands succès dans le monde; et au milieu de la galanterie et de la corruption qui signalèrent la régence et le système, elle ne céda jamais ni

«Je vous embrasse, ma très-aimable Aïssé. Vous êtes pour toujours la reine de mon coeur

Les lettres de mademoiselle Aïssé

Aïssé avait vingt-quatre ans, et elle avait déj

«Je vous félicite du plaisir que vous avez eu de voir et d'embrasser madame Saladin. Je connois votre cœur, et je ne suis pas surpris des larmes que la joie vous a fait répandre. J'en ai répandu aussi, ma chère Aïssé, en lisant votre lettre, et je n'ai pas été plus touché de la peinture que vous faites de vos transports, que de l'empressement avec lequel madame Saladin vous a reçue. Dites-lui bien, je vous prie, que j'ai une extrême reconnoissance des marques de son souvenir: le goût que l'on a pour la vertu, doit être la mesure du respect que l'on a pour elle. Je la crois trop juste, et je lui crois trop de sentimens, pour condamner l'amitié que vous avez pour moi. Si vous pouviez lui peindre l'attachement que j'ai pour vous, ma chère Silvie! dites-lui bien qu'il n'y a jamais eu, et qu'il n'y aura jamais un moment dans ma vie je cesse de de vous aimer. Demeurez