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Mis à jour: 26 juin 2025
Et c'est ainsi qu'il nous a donné ce stupéfiant barbare, qui a des allures de romantique de 1830, qui rappelle ces personnages d'un drame de Ponson du Terrail, je crois, disant: «Nous autres, gens du moyen âge...» Oui, Attila se traite lui même de barbare, parle de l'histoire et de la décadence, prédit tout ce qui doit arriver, porte sur ses actions les jugements que nous portons aujourd'hui.
Onégèse, dont le nom grec indiquait l'origine, mais qui avait été élevé chez les Huns; tenait le premier rang dans l'empire après Attila, soit par la puissance, soit par la richesse: c'était presque le roi, si Attila était l'empereur. Ce comble de fortune, devant lequel les Huns de naissance s'inclinaient sans murmurer, Onégèse le devait aux moyens les plus honorables,
Le chef de l'invasion hunnique, le fameux Attila, apparaît dans les traditions moins comme un personnage historique que comme un mythe vague et terrible, symbole et souvenir d'une destruction immense. Son vrai nom oriental, Etzel , signifie une chose puissante et vaste, une montagne, un fleuve, particulièrement le Volga, ce fleuve immense qui sépare l'Asie de l'Europe.
La terrible volonté qui, du vivant d'Attila, n'avait jamais connu d'obstacle, et qui pendant un quart de siècle avait fait la loi du monde, ne fut pas obéie un seul jour dès que le conquérant eut fermé les yeux. La révolte commença par sa famille. Dans un esprit de sage prévoyance, et afin de préserver l'unité d'un empire qu'il avait fondé au prix de tant de fatigues et de crimes, Attila avait ordonné que son fils Ellak lui succéderait seul avec la plénitude de sa puissance; mais il avait compté sans ce peuple de fils qu'il laissait après lui: peuple médiocre, ambitieux et jaloux. Refusant de reconnaître la suprématie de leur frère aîné, ils exigèrent le partage de l'empire entre eux tous,
Les noms de Théodoric, d'Hermanaric et d'Odoacre nous indiquent tout d'abord que les traditions dont je parle, lesquelles constituent le fond de la grande tradition germanique sur Attila, sont nées dans la Germanie orientale, parmi les tribus qui prirent part au renversement de l'empire d'Occident, particulièrement chez les Ostrogoths, et qu'elles furent consignées dans des poëmes chantés, dont les aventures de Théodoric et sa guerre contre Odoacre faisaient le sujet principal. Si, comme tout porte
Que la Toscane, pour n'être pas en reste avec les autres provinces italiennes, avec la Campanie, la Calabre, la Pouille, ait fait guerroyer Attila dans ses campagnes en dépit de l'histoire, c'était le droit commun au moyen âge, et elle a pu en user
Le Goth Jornandès, qui écrit un siècle après, ne manque pas d'ajouter aux fables d'Idace; mais chez lui toute la gloire est pour les Goths. Dans son récit, ce n'est pas Aétius, mais Attila qui emploie la perfidie. Le roi des Huns n'en veut qu'au roi des Goths, Théodoric. Il emmène dans la Gaule toute la barbarie du Nord et de l'Orient. C'est une épouvantable bataille de tout le monde asiatique, romain, germanique. Il y reste près de trois cent mille morts. Attila, menacé de se voir forcé dans son camp, élève un immense bûcher formé de selles de chevaux, s'y place la torche
CHAPITRE SEPTIÈME. Attila réunit une nouvelle armée pour entrer en Italie. L'envie se déchaîne contre Aëtius; on l'accuse de trahir l'empire. Aëtius veut emmener l'empereur en Gaule; il y renonce. Son plan de campagne; l'armée romaine est concentrée en deç
Maître d'une grande partie de l'univers, Attila veut régler la police de son royaume. Il établit un service de surveillance et de guet qui, de Sicambrie comme d'un point central, se dirige vers les quatre points cardinaux. Des crieurs échelonnés d'espace en espace sur ces lignes, jusqu'
Le poëme de la Cour d'Etzel compare Attila au roi Artus; le poëme de Bitérolf d'Espagne le compare au roi Salomon, qui sut si bien, dit-il, accommoder sa vie et ses désirs; «mais Salomon, dans tout son éclat, n'eut jamais autant de chevaliers, ajoute Bitérolf, que j'en ai vu une fois chez Attila le riche ». Quand le roi des Huns avait fait annoncer une fête, les chemins se couvraient de gens de toute sorte qui accouraient
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