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Mis à jour: 2 juin 2025


Vraiment, ça fend le coeur! dit Mme Arnal. Cette pauvre fille!... Ne la plaignez pas, fait Mme Legros en étendant le bras. C'est une héroïne! Il faut l'admirer, mais non la plaindre. C'est beau, ce qu'elle vient de dire! Ah! c'est beau! C'est du Corneille, dit M. Beaudrain en se léchant les lèvres. Savez-vous qu'elle est capable de le faire comme elle le dit? demande mon père.

Ma soeur dit quelquefois qu'elle voudrait bien avoir ses yeux et Mme Arnal, qui l'a vue deux ou trois fois, prétend qu'elle aurait fait un beau petit garçon. Mon grand-père n'a qu'une opinion sur elle: Elle vaut son pesant d'or. Germaine, au contraire, a deux opinions sur son maître. Tantôt, c'est «la crème des hommes» et tantôt, c'est «un vieux grigou». Expliquez-moi ça.

Voici comment se composait la troupe: Balthazard, directeur, tenant l'emploi des pères nobles, première rôles marqués, financiers, raisonneurs; Florival, jeune-premier, amoureux, premier ténor; Rigolet, comique, jouant les Arnal, les Boussé, les Alcide Tousez, etc. Similor, les valets dans la haute comédie et les Martin dans l'opéra comique; Anselme, deuxième et troisième rôles, grande utilité;

A Paris, nous dit Mme Arnal qui en revient, on a envahi la Bourse et l'on a brisé toutes les chaises; puis, on a été saccager une maison de banque allemande. Très bien! ça servira de leçon aux Prussiens. Et figurez-vous, continue-t-elle, qu'on a rencontré Capoul dans la rue et qu'on lui a fait chanter la Marseillaise. Si vous aviez pu entendre ça!

Ce nom de madame Barbe-Bleue, ce costume de boucanier cachent deux proscrits, le duc de Montmouth et la duchesse sa femme. Pezenac apprend cela plus tard en les sauvant tous les deux, acte de dévouement qui lui vaut un beau château pour récompense. Le tout est suffisamment gai, et Arnal suffisamment plaisant.

Arnal s'est montré d'une grâce parfaite; je ne doute pas que la galanterie dont il a fait preuve n'ait prodigieusement accru le nombre de ses victimes. Arnal doit être adoré plus que jamais. Ou n'embaume pas son antichambre de myrte, de violettes et de camélias, on n'étend pas de moelleux tapis sur le marbre de l'escalier pour préserver le pied délicat des danseuses, on ne prodigue pas le sorbet qui parfume, la glace qui rafraîchit, le punch qui anime, le bordeaux qui réconforte, le potage et la sandwich, depuis dix heures du soir jusqu'

Je serre la main de Jules, qui serre la main de mon père et celle de M. Legros. Il s'approche de ma soeur. Allons, embrassez-vous, fait mon père. Louise avance son front et Jules y dépose un baiser... La locomotive siffle et les voyageurs, après un dernier adieu, se précipitent vers les wagons. Nous revenons. Louise a les larmes aux yeux des larmes de crocodile. Mme Arnal lui remonte le moral.

Quand les circonstances l'exigent, je comprends tout! s'écrie l'épicière en regardant Mme Arnal, pendant que son époux lui frappe sur l'épaule et que mon père sourit, ainsi que M. Beaudrain. Le fait est, dit le professeur, qu'il n'y a guère de pièce sans prologue, et que, lorsqu'on tient

La semaine dansante a tout entière appartenu au monde dramatique. Les acteurs de Paris ont été pris d'une fureur de chassé-croisé que nous sommes obligés de signaler. Les banquiers hollandais ou israélites, les ambassadeurs russes et anglais, les princes bulgares, ont fait place aux comédiens. Devinez qui a ouvert la danse?... C'est Arnal. Vous connaissiez depuis longtemps Arnal pour un homme très-passionné: Renautlin de Caen, la Graine de Lin, et cent autres iliades amoureuses, dont il est le héros, vous avaient suffisamment édifié sur les qualités de ce coeur romanesque. Mais saviez-vous qu'Arnal fût homme

Je la jette et je m'en vais, furieux. Furieux et honteux. J'ai vu, avant de partir, de quelle façon M. Legros me regardait, j'ai aperçu le sourcil froncé de M. Beaudrain et les lèvres pincées de Mme Arnal. Je comprends toute l'étendue de ma faute. Je comprends que tout le monde sait déj

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