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Ces diverses pièces ont servi de thème aux plus grands compositeurs du dix-huitième siècle, et plusieurs d'entre elles ont été adaptées au théâtre de notre opéra. Tels sont Orphée et Alceste, opéras composés d'abord sur des paroles italiennes par Gluck, qui a mis aussi en musique le Paride. La tragédie des Danaïdes, Salieri se montre tour

L'Alceste de Schweizer fut écrite sur un texte allemand de Wieland. La pièce diffère beaucoup du poëme de Calsabigi. Il y a seulement quatre personnages: Alceste, Admète, Parthenia et Hercule. On y trouve deux chœurs, deux duos, deux trios et beaucoup d'airs

Ce dernier mot, prononcé dans le français sur une seule note soutenue, pendant que le prêtre promenant sur Alceste un regard égaré, lui indique du doigt le degré inférieur de l'autel elle doit incliner son front royal, couronne d'une manière sublime cette scène extraordinaire. C'est prodigieux, c'est de la musique de géant, dont jamais avant Gluck on n'avait soupçonné l'existence!

Cette fois, au moment d'achever sa phrase, Alceste, frappée d'une idée désolante, s'arrête tout-

La troisième scène s'ouvre dans le temple d'Apollon. Entrent le grand-prêtre, les sacrificateurs avec les trépieds enflammés et les instruments du sacrifice, ensuite Alceste conduisant ses enfants, les courtisans, le peuple. Ici Gluck a fait de la couleur locale s'il en fut jamais; c'est la Grèce antique qu'il nous révèle dans toute sa majestueuse et belle simplicité.

«Alceste n'est plus. Cependant, malheureux, j'ai fait éclater ma joie dans un festin; j'ai couronné ma tête de fleurs dans la maison d'un ami désespéré. C'est toi qui es coupable de ce crime. Que ne me découvrais-tu ce funeste mystère? est le tombeau? Parle. Quelle route dois-je suivre? «Celle qui conduit

Vous parlez de Molière? demanda Calixte, en entrant, c'est un misérable: il a raillé le rêve. Cependant, réclama Van Baël, et Alceste, et Don Juan? Mais, reprit Renaudeau, s'il n'avait rien fait du tout, il serait comme Voltaire, en dehors de la critique. N'étaient ses ridicules paysans, Don Juan aurait du charme, dit Calixte.

Dans ce paroxysme d'enthousiasme héroïque, Alceste interpelle les dieux du Styx pour les braver; une voix rauque et terrible lui répond; le cri de joie des cohortes infernales, l'affreuse fanfare de la trombe tartaréenne retentit pour la première fois aux oreilles de la jeune et belle reine qui va mourir. Son courage n'en est point ébranlé; elle apostrophe, au contraire, avec un redoublement d'énergie ces dieux avides dont elle méprise les menaces et dédaigne la pitié. Elle a bien un instant d'attendrissement, mais son audace renait, ses paroles se précipitent: Je sens une force nouvelle. Sa voix s'élève graduellement, les inflexions en deviennent de plus en plus passionnées: Mon cœur est animé du plus noble transport. Et après un court silence, reprenant sa frémissante évocation, sourde aux aboiements de Cerbère comme

Barbare! non sans toi je ne puis vivre, Tu le sais, tu n'en doutes pas! s'écrie le malheureux Admète, et quand, interrompu un instant par Alceste, qui ne peut contenir cette exclamation: «Ah! cher épouxil reprend avec plus de véhémence qu'auparavant: Je ne puis vivre, tu le sais, tu n'en doutes pas! et se précipite éperdu hors de la scène, c'est

J'ai été fort surpris de mademoiselle Battu, qui joue et chante Alceste d'une manière sinon inspirée, du moins fort satisfaisante, et qui se perfectionne chaque jour. Villaret est un très bon Admète, et David représente on ne peut mieux le grand prêtre. Enfin, j'espère que cela ira. Vous pourriez être