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Le cardinal Albéroni voulait encore dominer la république de Lucques qu'il avait choisie pour retraite. On voit des vieillards traîner

Alberoni avait ces burlesques secrets. Il avait su, et vu peut-être. La cour d'Espagne eût bien voulu le retenir; elle n'osa arrêter un cardinal. D'autre part, elle frémissait de le voir passer en France. Le Régent dont elle avait tant attaqué, conspué les moeurs, ne prendrait-il pas sa revanche?

Monsieur de Vendôme, qui ne s'était point gêné pour un évêque, ne se gêna point pour un abbé, et il reçut le second ambassadeur de Son Altesse comme il avait reçu le premier; mais, au lieu de suivre l'exemple de son prédécesseur, Alberoni tira de la situation même se trouvait monsieur de Vendôme de si bouffonnes plaisanteries et de si singulières louanges, que, séance tenante, l'affaire fut terminée, et qu'il revint auprès du duc avec toutes choses arrangées

Combien moins l'Espagne, outragée, humiliée, se résignait-elle? La sottise de la reine dans l'affaire d'Italie n'ayant que trop paru, on revenait au plan d'Alberoni, qui voulait, avant tout, tenter un coup sur Londres, agir en Bretagne, en Poitou. Cela n'était point fou, comme on l'a dit. Alberoni avait encore des vaisseaux pour un coup de main.

Un peu plus tard, quand elle se fut persuadé enfin qu'elle avait fait tout ce travail en pure perte et qu'il fallait renoncer au bénéfice du testament de Louis XIV, la duchesse du Maine prêta l'oreille aux bruits qui lui venaient de l'Espagne. Elle n'eut plus si grand'peur de prendre le mot d'ordre du cardinal Albéroni chez le prince de Cellamare. Elle commença d'écrire des lettres dangereuses avec de l'encre sympathique, et Mlle de Launay l'y servit de son mieux. On écrivait d'abord une lettre

Alberoni s'était bien gardé de donner sa recette au cuisinier. Aussi, cette fois, ce fut monsieur de Vendôme qui fit demander au duc de Parme s'il n'avait rien

Est que le jeu s'embrouille, mais que la partie n'est point perdue. Monsieur le maréchal de Villeroy n'est point de la conjuration; monsieur le maréchal de Villeroy ne sait pas les noms des conjurés. Les lettres de Philippe V, autant que je puis m'en souvenir, ne désignent personne et il n'y a de véritablement compromis dans tout cela que le prince de Cellamare. Or, l'inviolabilité de son caractère le garantit de tout danger réel. D'ailleurs, monsieur de Saint-Aignan, si notre plan est parvenu au cardinal Alberoni, doit

Ce fut alors que monsieur de Vendôme passa en Espagne. Alberoni se mit en relations avec madame des Ursins, et quand monsieur de Vendôme mourut en 1712,

Pendant que Law était tout rempli de ses opérations financières, des événemens survenus en Europe avaient mis les armes aux mains de deux nations qui semblaient devoir être des alliés inséparables, depuis le traité des Pyrénées, la France et l'Espagne. Albéroni fut le principal auteur de cette levée de boucliers funeste pour le pays qu'il servait et pour lui-même.

Le mien est celui-ci. Il est simple et domine tout: L'ennemi, c'est le passé, le barbare Moyen âge, c'est son représentant l'Espagne, aussi féroce sous Alberoni que sous Philippe II, l'Espagne, qui, au moment même, flamboyait de bûchers, l'Espagne qui, victorieuse, nous eût retardés de cent ans, qui eût brûlé Voltaire et Montesquieu.