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Il faut vous parler de nouvelles. Vous savez apparemment la mort du pape. Le cardinal Albéroni se flatte de l'être. Les Sauvages de la Louisiane ont égorgé une colonie françoise. Une sauvagesse aimoit un françoise, et l'avertit de ce qu'on tramoit contre sa nation. Celui-ci le dit au commandant qui fit comme le maréchal de Villars, et crut que l'on n'oseroit point l'attaquer. Il a été puni comme son modèle; car il a été le premier égorgé. La question est de savoir lequel a été le plus puni. L'exil pour un homme ambitieux est pire que la mort. Le commandant auroit peut-être préféré la vie. On prétend que les Anglois ont animé les Sauvages. On est très-embarrassé sur le parti

Albéroni, observe un auteur moderne, avait les projets les plus ambitieux et les plus vastes; autrefois prêtre obscur dans l'Etat de Parme, espion et flatteur du duc de Vendôme, qu'il suivit en Espagne, il était parvenu de cette vile condition

Et, le jour étant venu, la dame et la servante eurent grand soin de balayer leur chambre et de brûler un des deux fagots que le roi leur accordait chaque jour. Une boîte d'allumettes au beau milieu du Champ de Mars produirait presque autant d'effet que ces fagots du roi en cette immense cheminée, grillée et barrée autant que les fenêtres. A la première flambée de son feu, Mlle de Launay, triomphante, brûla un papier qu'elle avait soustrait aux yeux de MM. les commissaires: c'était une lettre écrite en entier de la main du chevalier de Silly au cardinal Albéroni. Ce papier, s'il fût tombé entre les mains de M. d'Argenson, eût été l'arrêt de mort de M. de Silly. Restait maintenant

Je ne m'étonne pas de la colère de Dieu. En 1719 (comme en 1718), invariablement il noie la flotte d'Espagne. Le 10 mars, l'expédition jacobite, préparée par Alberoni, part de Cadix et cingle vers l'

On profita de sa mauvaise humeur contre la France et le Régent. On lui montra que le Régent rechercherait l'alliance de George et qu'il fallait le gagner de vitesse. Il semble cependant que le bon roi d'Espagne ait lutté environ huit jours. Il était fort dévot, craignait l'enfer, exécrait l'hérétique. Quoique Alberoni fût déj

Alberoni dut, s'il voulait garder la faveur de la reine, entrer dans cette voie. Lui qui venait de relever l'Inquisition, il dut décider le roi

L'infante n'avait réellement pour elle que Bernis, son Alberoni. Malheureusement il tombait. Il désirait de tomber, de partir sous le chapeau, que lui-même il appelait «un excellent parapluieIl se retira le 10 novembre, en appelant Choiseul, et se réservant seulement de travailler encore pour ce qu'il avait mis en train, la paix avec le Parlement, surtout l'affaire de l'Infante. Ce fut son dernier acte politique. Il finit en galant homme, travaillant encore (14 novembre)

Mais pour exclure D. Carlos de l'Espagne, il fallait faire un scandale audacieux, le déclarer illégitime et bâtard adultérin, fils d'un crime, d'une surprise du scélérat Alberoni .

Un aventurier, Riperda, Hispano-Hollandais, qui pour les affaires avait stylé Alberoni, vient un matin, est touché de la Grâce et se fait catholique. Même farce de l'abbé Montgon qui vient exprès de France pour admirer de près la sainteté du Roi, et, s'il le faut, se faire moine avec lui.

L'envoyé des Anglais serrant de près Alberoni pour obtenir une réponse, celui-ci ne décida rien de lui-même. Il a dit, après sa disgrâce: qu'il eût voulu retarder et ne faire la guerre qu'après s'être assuré de plus grandes ressources; qu'il n'eût pas voulu qu'on commençât par l'Italie, mais par l'affaire du Prétendant. Or, c'était justement l'Italie que voulait la reine, et