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C'était une maison basse, avec d'assez grandes dépendances, une grange, une étable, une écurie; et, de l'autre côté de la route, dans une sorte de remise, le paysan avait installé son commerce de boucher ambulant, son abattoir il tuait lui-même les bêtes, qu'il promenait ensuite au travers des villages, dans sa carriole. Maurice, en approchant, restait surpris de n'apercevoir aucune lumière.

Ma foi, oui; ça me rappelle ma jeunesse... si ce n'est que j'avais Montfaucon pour abattoir et de vieilles rosses pour bétail. C'est drôle si j'avais eu de quoi, c'est un état que j'aurais tout de même bien aimé, que celui de boucher! S'en aller sur un bon bidet acheter des bestiaux dans les foires, revenir chez soi au coin de son feu, se chauffer si l'on a froid, se sécher si l'on est mouillé, trouver la ménagère, une bonne grosse maman fraîche et réjouie avec une tapée d'enfants qui vous fouillent dans vos sacoches pour voir si vous leur rapportez quelque chose. Et puis le matin, dans l'abattoir, empoigner un boeuf par les cornes... quand il est méchant surtout, nom de nom... il faut qu'il soit méchant... le mettre

Chaque fois que je retire une nouvelle victime du fond du terrible abattoir, ma surprise renaît devant son immobilité soudaine.

CADE. « est Dick, le boucher d'Ashford? DICK. «Le voici, Monsieur. CADE. «Ils sont tombés devant toi comme des boeufs et «des moutons; et tu t'es conduit comme si tu «avais été dans ton abattoir. SHAKSPEARE. Henri VI, partie II.

Les êtres au coeur tendre souffrent de l'insensibilité des êtres au coeur dur. Certainement. Mais pourquoi existe-t-il des âmes sentimentales et délicates dans notre monde de bêtes brutes? Qu'est-ce qu'elles viennent faire dans notre abattoir, ces brebis? Si elles n'accouraient point sans cesse pour présenter

Un jour, passant devant un abattoir, je vis arriver un boeuf conduit par le boucher. L'horreur du sang a toujours été pour moi insurmontable, en mes jeunes années, la vue d'une blessure saignante m'impressionnait au point de me faire tomber sans connaissance, ce qui plus d'une fois a failli me coûter la vie. Comment le courage me vint-il de pénétrer dans l'horrible officine l'on égorge?

J'ai éprouvé, en entrant dans cette salle, non pas l'impression de respect craintif qu'on ressent en entrant dans un prétoire, mais la sensation de dégoût terrible et de défiance répulsive qui fait hésiter sur le seuil d'un abattoir,

Ce suicide pitoyable sur le corps de ce malheureux être, cette exploitation de son cadavre... Ah! la vie!... Quelle farce! jouée dans quel abattoir!...

Dans la rue Popincourt débouche la rue des Amandiers, se trouve l'abattoir Ménilmontant; l'avenue de cet abattoir se nomme Parmentier, parce qu'elle a été ouverte sur l'emplacement de la maison est mort, en 1813, cet illustre agronome.