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Mis à jour: 7 août 2024


Nous nous arrêterons d'abord devant cette Passion de Jésus-Christ, en pierre, de Philippe de Bourgogne, qui n'est malheureusement pas un artiste français, comme son nom ou plutôt son sobriquet pourrait le faire croire. C'est un des plus grands bas-reliefs qu'il y ait au monde: selon l'usage gothique, il est divisé en plusieurs compartiments, le Jardin des Oliviers, le Portement de croix, le Crucifiement entre les deux voleurs, immense composition qui, pour la finesse des têtes et le précieux des détails, vaut tout ce qu'Albert Durer, Hemlinck ou Holbein ont fait de plus délicat et de plus suave avec leur pinceau de miniaturistes. Cette épopée de pierre est terminée par une magnifique Descente au tombeau: les groupes d'apôtres endormis qui occupent les caissons inférieurs du Jardin des Oliviers sont presque aussi beaux et aussi purs de style que les prophètes et les saints de fra Bartholomé; les têtes des saintes femmes au pied de la croix ont une expression pathétique et douloureuse dont les artistes gothiques possédaient seuls le secret, ici cette expression se joint

Et cependant, même dans cette épopée qui est presque exclusivement consacrée au récit des combats et

Messieurs, encore un mot. Ne quittons pas cette Sicile sans lui jeter un dernier regard. Concluons. Quelle est la résultante de cette épopée splendide? Que se dégage-t-il de tout ceci? Une loi morale, une loi auguste; et cette loi, la voici: La force n'existe pas. Non, la force n'est pas. Il n'y a que le droit.

On comprend quelle richesse, et quelle variété, et quel pathétique, et quel mystère un pareil texte d'épopée fournissait au poëte, s'il y avait eu un poëte, ou si j'avais été moi-même ce poëte digne de concevoir et de rendre en chants une pareille inspiration. Mais je n'étais qu'un enfant essayant de souffler des étoiles au lieu de souffler ses bulles de savon. Mon poëme, après que je l'eus contemplé quelques années, creva sur ma tête comme une de ces bulles de savon colorées, en ne me laissant que quelques gouttes d'eau sur les doigts, ou plutôt quelques gouttes d'encre, car la Chute d'un Ange, Jocelyn, le Poëme des Pécheurs, que j'ai perdu dans mes voyages, et quelques autres ébauches épiques que j'ai avancées, puis suspendues, sont de ces gouttes d'encre. Ces poëmes étaient autant de chants épars de mon épopée de l'âme. Je possédais dans ma pensée le fil conducteur

Comment? fit la princesse, en partant d'un gros éclat de rire. Oh! ne dites pas cela trop haut! est-il donc, ce portrait? Eh! au Louvre!... Comment, on ne vous l'a jamais montré? Tout bien vu, le théâtre doit être une épopée ou une fantaisie. La pièce de mœurs, comparée au roman de mœurs contemporain, est trop une misère, une parodie, un rien.

200. Cet ouvrage est une épopée, et j'ai l'intention de la diviser en douze chants. Chacun d'eux présentera de l'amour, des combats, une tempête sur mer, un dénombrement de vaisseaux, de capitaines et de princes régnans, de nouveaux caractères, et trois épisodes: je travaille maintenant

Notre littérature avant le XIXe siècle, avons-nous dit, n'offrait, dans la description, qu'un nombre fort restreint de pages pittoresques. On pourrait presque en dire autant du récit. Et cependant nous sommes un peuple de conteurs. Il se peut que la Chanson de Roland ne soit pas une fort belle épopée: en revanche, quelques passages du Roman de Renart et des Fabliaux ne sont pas éloignés d'être des chefs-d'oeuvre; il y a au XVIe siècle toute une foule de contes fort intéressants; ils n'ont pas manqué

Dans un éloignement nocturne, Roule avec un râle effrayant Quelque épouvantable Saturne Tournant son anneau flamboyant; La braise en pleut comme d'un crible; Jean de Patmos, l'esprit terrible, Vit en songe cet astre horrible Et tomba presque évanoui: Car, rêvant sa noire épopée, Il crut, d'éclairs enveloppée, Voir fuir une roue, échappée Au sombre char d'Adonaï!

Tandis que se déroule cette morne épopée,

Comme, avec cette science de la forme, il montrait bien, quand il nous parlait, qu'il possédait ces connaissances générales qui font le grand écrivain et doublent le poète d'un artiste! En le voyant, nous nous rappelions cette Belle d'août, poétique légende, pleine de larmes et de terreurs, puis cette grande épopée de Mireille, et tant d'autres œuvres encore qui l'ont rendu célèbre.

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ceîlam

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