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Mais, sans qu'ils s'en rendissent compte, ces pauvres gens étaient usés moralement et physiquement; on ne supporte pas impunément dix-huit mois d'incessantes fatigues et une succession énervante d'espérances et de désespoirs. D'ailleurs, il faut le remarquer, l'aller se fait avec un entraînement, une conviction, une foi qui manquent au retour.

Depuis près de quatre ans que les Michaud et Grivet passaient les jeudis soir chez les Raquin, ils ne s'étaient pas fatigués une seule fois de ces soirées monotones qui revenaient avec une régularité énervante. Jamais ils n'avaient soupçonné un instant le drame qui se jouait dans cette maison, si paisible et si douce, lorsqu'ils y entraient. Olivier prétendait d'ordinaire, par une plaisanterie d'homme de police, que la salle

Le pays nouveau, l'agitation du voyage, les aboiements des chacals, puis une chaleur énervante, oppressante, un étouffement complet, comme si les mailles de la moustiquaire n'avaient pas laissé passer un souffle d'air... Quand j'ouvris ma fenêtre, au petit jour, une brume d'été lourde, lentement remuée, frangée aux bords de noir et de rose, flottait dans l'air comme un nuage de poudre sur un champ de bataille.

Mais avions-nous autrefois, dans cette baie, une si énervante chaleur? Je n'en ai pas souvenance, non plus que de ces accablants ciels d'orage. On étouffe entre ces montagnes. Nos pauvres matelots fatigués ne reprennent point leur mine, loin de l

Il errait, puisqu'au moment de la séparation attendue avec froideur, un regret le tourmenta, réagit ensuite par une tristesse énervante. Il ne faillit pas, si rusé

Et assise sur son lit, car il lui était impossible de rester couchée, tant son angoisse était énervante, elle se répétait mot

Pour me connaître, pour savoir ce que je vaux, il faut me plaire: avec les gens qui ne me sont pas sympathiques, je me referme et ne laisse rien passer de moi. Dimanche 13 février. En lisant, cette nuit, du Michelet, j'ai l'impression d'une littérature opiacée, capiteuse et trouble, surexcitante et énervante. Jeudi 17 février.

Suite de mon journal. 30 août 1896. Voici de nouveau cette période si énervante j'attends mon courrier, je me demande quel jour il me parviendra, et quelles nouvelles il m'apportera?

Pourquoi? diront les cœurs jeunes que le vertige fascine de son ivresse énervante. Pourquoi? Parce que, sitôt que l'âme a quitté les ornières et les sécurités que crée une vie de devoirs et de dévouement, d'amour dans le sacrifice et d'espérances dans le ciel, pour aspirer les senteurs qui voltigent au-dessus du gouffre, pour se délecter dans les frissons alanguissants qu'elles répandent en tous les membres, pour se livrer, timide, mais altérée, aux rapides éblouissements qu'ils donnent, les sentiments nés en ces parages ne sauraient avoir la force d'y vieillir. Ils ne peuvent plus vivre qu'en s'arrachant du sol, qu'en résistant aux attractions d'un aimant terrestre pour quitter la terre et planer au-dessus! Êtres insubstantiels, quand la vie réelle ne saurait offrir