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Mis à jour: 1 juin 2025


Elle s'approcha du foyer. La chevelure y tomba et rendit une noire fumee. Rene ne vit plus rien, sinon une forme inerte, couchee en travers du tapis qui etait devant l'atre. Une voix qui sortait on ne sait d'ou, de partout, de nulle part, dit dans un cri d'agonie: Yanusza au secours! La vieille femme qui parlait latin parut. Elle vint jusqu'au lit, ricanant et murmurant des mots incomprehensibles.

Et penses-tu que l'affaire soit achevee? Au moment ou Yanusza ouvrait la bouche pour repondre, un cri dechirant, profond, lamentable, perca l'epaisse muraille de l'antichambre. La comtesse eut un leger tressaillement, et Yanusza fit le signe de la croix. Requiescat in pace! murmura-t-elle. Le grand chien hurla une longue plainte.

Tu n'as pas oublie, avant de partir, prononca-t-elle a voix basse, de mettre a son chevet ce vin qui donne des reves? Non, repliqua Yanusza, je n'ai pas oublie. La comtesse passa la porte, tandis que la vieille femme se signait une seconde fois en marmottant une priere latine.

Je voyagerai avec une femme du nom de Yanusza Paraxin, qui est ma nourrice, avec mon cocher et mon valet. Je partirai demain, aussitot apres avoir remis entre vos mains Georges Cadoudal. Jusqu'a ce moment je reste comme otage. Et comment livrerez-vous Georges Cadoudal? demanda Dubois. Tout est-il accepte? Oui, tout est accepte.

Salut, domina Yanusza, dit-il avec une railleuse affection de respect. La vieille fit une reverence roide et digne. Je ne suis pas une maitresse, je suis une servante, docteur Andrea Ceracchi, repondit-elle en latin. Voulez-vous me parler une fois sans rire, vous qui devriez toujours pleurer, depuis l'heure ou votre frere tomba sous la main du tyran?

Fais les malles, Paraxin, ordonna la comtesse, qui avait deja recouvre son sang-froid, et ne perds pas de temps. Les malles sont faites, maitresse, repartit la vieille femme. Est-il bien sur que nous nous en allons demain? Aussi sur que tu es une bonne chretienne, Yanusza. C'est la derniere nuit. Franz Koenig a complete le million de ducats exige par le comte Szandor.

Nous ne savons ce que cette sorciere de Yanusza entendait par ces mots: le vin qui donne des reves, mais il est certain que Rene de Kervoz revait, car il souriait. Les grands yeux de la comtesse Marcian Gregoryi exprimerent de la compassion et de la tendresse. Tu seras libre demain, murmura-t-elle. Elle effleura son front d'un baiser.

A l'entree de la comtesse, il se dressa sur ses quatre pattes et allongea le cou comme font les chiens pour hurler. La paix, Pluto! fit Yanusza en son latin barbare. Pluto savait le latin, car il se rasa, puis s'allongea et rampa jusqu'a la nouvelle venue, en balayant les dalles du poil de son ventre. Franz Koenig est-il arrive? demanda la comtesse. Il est arrive, repondit Yanusza.

Yanusza, notre nourrice a toutes deux, c'est cette vieille femme qui vous a introduit ici ce soir, monta dans ma chambre et s'accroupit sur le seuil. La fille ainee de mon maitre est sur le chemin de sa mort! gemit-elle les larmes aux yeux. Elle imposa silence a mes questions. Un grand bruit de chevaux se faisait dans la cour. La voix eclatante de Marcian Gregoryi commanda: "Au galop!"

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