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Ainsi raisonnaient le président et le secrétaire du Weldon-Institute, maintenant entraînés

C'était bien la tabatière du président du Weldon-Institute. Jem Cip n'aurait pas mal fait, ce jour-l

En vain les deux prisonniers voulurent-ils profiter de l'occasion qui leur était offerte de faire connaître ce qu'ils étaient devenus. En vain le président du Weldon-Institute cria-t-il d'une voix forte: « Je suis Uncle Prudent de Philadelphie! » Et le secrétaire: « Je suis Phil Evans, son collègue! » Leurs cris se perdirent dans les milliers de hurrahs dont les voyageurs saluaient leur passage.

Pour aéronaute, le célèbre Harry W. Tinder, dont le nom a été prononcé au commencement de ce récit, plus un aide-aérostier. Pour passagers, le président et le secrétaire du Weldon-Institute. Ne méritaient-ils pas un tel honneur? Ne leur appartenait-il pas de venir en personne protester contre tout appareil qui reposerait sur le principe du « Plus lourd que l'air » ?

C'était une attaque directe aux projets du Weldon-Institute, qui avait décrété, soutenu, subventionné, la confection d'un aérostat-monstre. Aussi des propositions de ce genre, et peu rassurantes, se croisèrent-elles bientôt dans la salle : « A bas l'intrus! Jetez-le hors de la tribune!... Pour lui prouver qu'il est plus lourd que l'air! » Et bien d'autres.

Vraiment! répondit Robur. C'est un abus de la force contre lequel je protesterai autrement que par des paroles! Protestez! Je me vengerai, ingénieur Robur! Vengez-vous, président du Weldon-Institute! Et de vous et des vôtres! » Les gens de l'Albatros s'étaient rapprochés dans des dispositions peu bienveillantes. Robur leur fit signe de s'éloigner.

Et ce fut tout. Oui, tout! De l'enlèvement du président et du secrétaire du Weldon-Institute, pas un mot! Pas un mot de l'Albatros ni de l'ingénieur Robur! Pas un mot du voyage! Pas un mot de la façon dont les prisonniers avaient pu s'échapper! Pas un mot enfin de ce qu'était devenu l'aéronef, s'il courait encore

Toutefois les membres du Weldon-Institute étaient quelque peu excusables. On n'avait pas craint de venir les attaquer jusque chez eux. A ces enragés du « Plus léger que l'air » un non moins enragé du « Plus lourd » avait dit des choses absolument désagréables. Puis, au moment on allait le traiter comme il le méritait, il s'était éclipsé. Or, cela criait vengeance.

Ce fut Jem Cip, le trésorier du Weldon-Institute. Jem Cip était un végétarien convaincu, autrement dit, un de ces légumistes, de ces proscripteurs de toute nourriture animale, de toutes liqueurs fermentées, moitié brahmanes, moitié musulmans, un rival des Niewman, des Pitman, des Ward, des Davie, qui ont illustré la secte de ces toqués inoffensifs.

Dans lequel Uncle Prudent et Phil Evans refusent encore de se laisser convaincre. Le président du Weldon-Institute était stupéfait, son compagnon abasourdi. Mais ni l'un ni l'autre ne voulurent rien laisser paraître de cet ahurissement si naturel.